C’est pourquoi il devait reprendre contact avec Marescal afin de connaître le résultat de ses recherches, et le revoir également à propos de la jeune Anglaise et de cette sacoche que Constance Bakefield lui avait recommandée. Deux heures plus tard, Marescal se laissait tomber, harassé de fatigue, en face de la banquette où, dans le wagon détaché, Raoul attendait paisiblement. Réveillé en sursaut, celui-ci fit la lumière, et, voyant le visage décomposé du commissaire, sa raie bouleversée, et sa moustache tombante, s’écria : – Qu’y a-t-il donc, monsieur le commissaire ? Vous êtes méconnaissable ! Marescal balbutia : – Vous ne savez donc pas ? Vous n’avez pas entendu ? – Rien du tout. Je n’ai rien entendu depuis que vous avez refermé cette porte sur moi. – Évadé – Qui ? – L’assassin !