Un martyre auquel s’ajoute quelque chose de vraiment odieux et que j’ose à peine évoquer : l’amour de Brégeac. N’en parlons pas. Là-dessus, tu en sais autant que moi, Marescal, puisque, dès le moment où tu as vu Aurélie d’Asteux, entre Brégeac et toi ce fut la haine féroce de deux rivaux. C’est ainsi que, peu à peu, la fuite apparaît à la victime comme la seule issue possible. Elle y est encouragée par un personnage que Brégeac supporte malgré lui, Guillaume, le fils du dernier camarade de Cherbourg. La veuve Ancivel le tenait en réserve, celui-là. Il joue sa partie, dans l’ombre jusqu’ici, très habilement, sans éveiller la méfiance. Guidé par sa mère, et sachant qu’Aurélie d’Asteux, le jour où elle aimera, aura toute latitude pour confier son secret au fiancé choisi, il rêve de se faire