III Le départ du bateau ne doit s’effectuer qu’à trois heures du soir. Ceux de mes compagnons de voyage qui se disposent à traverser la Caspienne, se hâtent de courir vers le port. Il s’agit, en effet, de retenir une cabine, ou de marquer sa place dans les salons du paquebot. Fulk Ephrinell m’a quitté précipitamment sur ces seuls mots : « Je n’ai pas un instant à perdre ! Il faut que je m’occupe du transport de mes bagages... – Vous en avez beaucoup ?... – Quarante-deux caisses. – Quarante-deux caisses ! m’écriai-je. – Et je regrette de ne pas en avoir le double. – Vous permettez, n’est-ce pas... » Il aurait à faire une traversée de huit jours au lieu de vingt-quatre heures, à franchir l’Atlantique au lieu de la Caspienne, qu’il ne serait pas plus pressé. On peut m’en croire, le Y