IVFace à faceSix semaines après, un soir, j’avais donné congé à mon domestique. C’était la veille du 14 juillet. Il faisait une chaleur d’orage, et l’idée de sortir ne me souriait guère. Les fenêtres de mon balcon ouvertes, ma lampe de travail allumée, je m’installai dans un fauteuil et, n’ayant pas encore lu les journaux, je me mis à les parcourir. Bien entendu on y parlait d’Arsène Lupin. Depuis la tentative de meurtre dont le pauvre Isidore Beautrelet avait été victime, il ne s’était pas passé un jour sans qu’il fût question de l’affaire d’Ambrumésy. Une rubrique quotidienne lui était consacrée. Jamais l’opinion publique n’avait été surexcitée à ce point par une telle série d’évènements précipités, de coups de théâtre inattendus et déconcertants. M. Filleul qui, décidément, acceptait, a