Mais je suis triste, mais je prie mal ; j’avais besoin de toi pour prier bien. Ce n’est peut-être qu’un moment, et demain j’aurai mon courage. 5 juillet. – Je n’ai rien écrit hier. Je t’ai dit tout. Il n’y a de nouveau que ma fièvre. On m’a envoyé un médecin. Le médecin a commandé qu’on me donnât du vin de Bordeaux et des viandes rôties. Louis est jaloux de moi. Je n’ai ni soif ni faim. Il a fait de la pluie, ce matin, et j’ai senti l’odeur lointaine des arbres mouillés, car c’est l’air libre qui entre par ma fenêtre grillée. Bonté du sauveur ! tu aimais ce parfum et tu sortais sur la porte de notre maison pour voir les gouttelettes briller au feuillage des tilleuls. Pleut-il où tu es ? et cela te fait-il penser à moi ? Je souffre. 14 juillet. – Je ne crois pas avoir été en danger de m