Et, se tournant vers Félicité : « Dites à Rougon que je compte aussi sur lui et sur vous. Ce n’est pas parce que la vieille mère est là, à côté, que ça doit vous empêcher de venir ; alors, il n’y aurait plus moyen de se distraire… Je vous dis qu’elle va bien, qu’on la soigne bien. Vous pouvez vous fier à moi… Vous goûterez d’un petit vin que j’ai trouvé sur un coteau de la Seille ; un petit vin qui vous grise, vous verrez ! » Tout en parlant, il se dirigeait vers la porte. Félicité le suivait de si près, qu’elle semblait le pousser dehors. Tout le monde l’accompagna jusqu’à la rue. Il détachait son cheval, dont il avait noué les guides à une persienne, lorsque l’abbé Faujas, qui rentrait, passa au milieu du groupe, avec un léger salut. On eût dit une ombre noire filant sans bruit. Félici