« – À votre place, je m’en irais, dit-elle, en essayant d’assurer sa voix ; je ne resterais sûrement pas ici, vous n’êtes pas fait pour la besogne qui vous attend. « – Mais, madame, dis-je, je n’ai pas encore accompli ma tâche. Je ne puis pas m’en aller sans avoir vu la machine. « – Croyez-moi, poursuivit-elle n’attendez pas. Vous pouvez passer par ici ; il n’y a personne. » Et alors, voyant que je souriais en secouant la tête, elle perdit toute réserve et fit un pas en avant, en se tordant les mains. « – Pour l’amour du Ciel, murmura-t-elle, allez-vous-en, avant qu’il ne soit trop tard ! » Je suis malheureusement têtu par nature et d’autant plus disposé à m’aventurer dans une affaire que j’y rencontre plus d’obstacles. Je pensai à mes cinquante guinées, au voyage ennuyeux que je vena