Le club des illusionnistes

Le club des illusionnistes

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Approchez ! Allez-y, plus près, encore un peu, car plus vous serez près, moins la vérité vous sautera aux yeux. Notre boulot est de vous divertir et de rétablir la justice grâce à nos tours tout en sachant que vous chercherez toujours à découvrir comment nous faisons ce que nous faisons.

Mais vous n’y arriverez pas… pourquoi ? Parce que nous sommes les illusionnistes.

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Au commencement...
Tout commence lorsque Gaius, un jeune adolescent très doué pour divers tours, se rend à l’université. Il y va pour étudier la prestidigitation. C’est une première dans le programme académique de l’université d’Eastwood. Une surprise cependant, lorsqu’il arrive dans l’amphi réservé exclusivement pour cette filière, il n’y trouve comme camarades que des oiseaux. En réalité, il est l’unique étudiant, les autres n’y accordent pas d’intérêt. Malgré cela, Gaius avance jusqu’au premier banc et prend place. Il attend deux bonnes heures, puis un homme entre dans l’amphi. Gaius l’observe longuement, les pieds de l'enseignant ne touchent pratiquement pas le sol, il marche dans les airs comme s’il contrôlait sa propre pesanteur. Gaius est émerveillé par sa prestance et se lève aussitôt pour le saluer avec des applaudissements. Ensuite, l’enseignant descend progressivement et finit par toucher le sol avec ses pieds. Puis, il observe la salle de classe, il arbore un air quelque peu déçu. Gonzalo : « bien le bonjour, jeune apprenti » Gaius est bluffé, il peine à répondre. Gonzalo : « ça va aller ? » Gaius : « oui…oui monsieur » Gonzalo : « apparemment tu es le seul qui a décidé de me faire l’honneur de suivre mon cours. C’est donc avec plaisir que je vais partager mes connaissances avec toi tout au long de cette initiation qui durera trois ans. Nous allons étudier cet art qu’est la prestidigitation » Gaius commence par sortir un cahier de son sac et le pose sur la table. Au moment où il l’ouvre, le cahier se met à briller. Gaius sursaute et regarde son enseignant. Mais Gonzalo se rapproche de lui et saisit le cahier. Juste sous le cahier, l’on peut voir que la table est munie de petites ampoules intégrées et dont le mécanisme d’allumage est actionné par l’enseignant grâce à une télécommande qu’il garde précieusement dans la poche de sa blouse. C’est ce que lui dévoile Gonzalo. Gonzalo : « sache que chaque tour a toujours son astuce, seul le plus malin arrive à faire que le public croit le contraire. Les meilleurs tours d’illusion sont ceux dont le truc est parfois simple mais difficile à trouver » Gaius : « mince alors ! Et votre lévitation de tout à l’heure ? » Gonzalo : « tu apprendras cela et c’est seulement lorsque tu le réussiras que je te donnerai le secret » Gaius : « je suis prêt » Gonzalo : « connais-tu la prestidigitation ? » Gaius : « oui monsieur » Gonzalo : « parle-moi un peu de ce que tu sais sur les prestidigitateurs » Gaius : « je sais par exemple que l’un des plus grands illusionnistes du 19e siècle s’appelait Jean-Eugène Robert Houdin, mais c’était également un constructeur d’automates. Je connais aussi Harry Houdini » Gonzalo : « oui, tu connais ces deux-là. Mais connais-tu aussi Georges Meliès ? » Gaius : « euh…non » Gonzalo : « c’est carrément le père des effets spéciaux. C’est également le fondateur de l’académie de la prestidigitation. Il l’a créée en 1891. Harry Houdini est venu bien après lui et le nom de scène Houdini a été choisi à dessein pour rendre hommage à celui qui fut son maître, Robert Houdin. » Gaius : « quoi ? » Gonzalo : « tu sais sûrement qu’Harry Houdini était considéré comme le maître de l’évasion » Gaius : « mais comment faisait-il cela ? » Gonzalo : « nous n’allons pas jouer à trouver les astuces de nos prédécesseurs, mais nous allons veiller à perpétuer l’art qu’ils ont laissé » Gaius : « bien, monsieur » Gonzalo : « quel tour peux-tu m’expliquer de façon assez détaillée ? » Gaius : « euh… » Gonzalo : « tu dois bien avoir quelques tours dans ta besace de d’illusionniste, non ? » Gaius : « l’enfant escamoté » Gonzalo : « je t’écoute » Gaius : « dans une table, on fait une trappe. Au-dessous, une cage élastique et à soufflet, munie à la base et aux quatre angles de ressorts à boudin, se colle contre la surface inférieure de la table, garnie par-devant d’un tapis à franges longues. On les soulève pour montrer qu’il n’y a rien » Gonzalo : « d’accord, et ensuite ? » Gaius : « après avoir placé un enfant sur la table, on le couvre d’une cloche en bois ou en osier. L’enfant disparaît à travers la trappe, tombe sur le plancher sur soufflet qui s’affaisse sous le poids et le cache complètement » Gonzalo : « intéressant…et lorsqu’on enlève la cloche, on constate que l’enfant est escamoté. Bien vu ! Mais le tour n’est pas terminé » Gaius : « on replace la cloche sur la table, l’enfant remonte et sort de sa cachette, il réapparaît aux yeux du public » Gonzalo (applaudit) : « bravo ! Très bien. Voilà qui rendrait un public stupéfait » Gaius : « mais ce n’est qu’un tour d’adresse » Gonzalo : « qui demande un temps fou pour être mis au point, je peux te l’assurer. C’est comme ce qui se passe dans les coulisses et ce qui se passe sur la scène. Pour que la scène soit captivante, il faut que tout soit bien organisé dans les coulisses, tu comprends ? » Gaius : « oui monsieur » Gonzalo : « dis-moi, tu aimes les animaux ? » Gaius : « je… » Gonzalo : « demain, on fera un tour avec un animal. Nous n’avons cours que les lundis et les mardis. Alors, on mettra ces deux jours pleinement à profit » Gaius : « quoi ? C’est déjà fini pour aujourd’hui ? » Gonzalo : « oui. Demain je vais te montrer un tour qui a été exécuté il y a des siècles tout en t’expliquant comment ça s’est passé dans les coulisses » Gaius : « super ! Enfin… » Gonzalo regarde au fond de la salle comme s’il a vu quelque chose qui a attiré son attention, cela provoque immédiatement la réaction de Gaius qui se retourne pour jeter un coup d’œil derrière lui, mais il ne voit rien. Alors il redirige son regard vers son enseignant, mais celui-ci n’est plus dans la salle, comme s’il avait disparu. Gaius se lève et se dirige vers la sortie. Une fois dans la cour, certains étudiants le voyant sortir de là se moquent de lui. En effet, la plupart d’entre eux éprouvent un certain mépris pour tout ce qui touche à l’illusionnisme ou à la prestidigitation, d’autres considèrent ceux qui pratiquent l’une ou l’autre de ces disciplines comme des charlatans. Gaius se contente de les ignorer et quitte le campus, il décide de rentrer chez lui. Sept ans plus tard, en rentrant de l’université, Gaius aperçoit un jongleur qui fait une prestation remarquable sur le trottoir, il s’arrête près de la foule pour regarder pendant quelques minutes. C’est alors que quelqu’un s’approche furtivement de lui, la main de l’inconnu entre dans sa poche et lui prend son portefeuille avec une rapidité incroyable. Gaius, ayant ressenti quelque chose toucher son pantalon, se retourne au moment exact où la main s’est retirée. En tâtant sa poche, il aperçoit une fille s’éloigner discrètement, l’air de rien. Gaius (à la fille) : « hé ! Rends-moi mon portefeuille » La jeune fille prend ses jambes à son cou, Gaius se lance aussitôt à sa poursuite. Après quelques secondes de course, il est sur le point de la rattraper lorsque la jeune pickpocket emprunte une ruelle déserte. Gaius la suit, mais il se rend compte qu’il s’agissait en fait d’un piège lorsqu’elle arrête de courir et décide de lui faire face. ??? (En brandissant le porte-monnaie) : « C’est ça que tu veux ? Viens le chercher » Gaius hésite un peu, mais la fille en profite pour sortir un couteau d’un étui placé sur sa jambe gauche. Elle avance vers lui et l’attaque, Gaius esquive la première attaque, puis la deuxième. Il retire son sac de son dos et l’utilise comme bouclier. La jeune fille dévoile une seconde lame dans un autre étui au niveau de son flanc. Elle tient les deux lames par l’extrémité tranchante, comme pour effectuer un lancer. Gaius recule, cela devient très sérieux et surtout très dangereux pour lui. La fille effectue le premier lancer, Gaius esquive la lame in extremis. Il se met à courir en tenant son sac entre ses mains, mais son assaillante le poursuit. Puis, elle utilise son élan et s’arrête brusquement pour effectuer son lancer, au même moment, Gaius utilise les deux cordes de son sac pour ramener celui-ci à son dos afin d’avoir les mains libres. A l’instant où le sac arrive au dos de Gaius, la lame arrive et atteint le sac en plein milieu. Gaius se retourne pour regarder la jeune fille, mais il ne prend pas le risque de s’arrêter. Il continue ainsi jusqu’à ce qu’il arrive chez lui. Une fois dans la maison, il se dirige vers la cuisine et ouvre le réfrigérateur. Ce faisant, il entend un bruit dans la chambre de son père qui se trouve à quelques mètres. Il s’en va regarder ce qui se passe, la porte de la chambre est légèrement entrouverte, il guette donc dans l’espace ouvert. Il aperçoit une femme qui menace son père avec une arme, la tueuse s’aperçoit rapidement qu’il y a quelqu’un près de la porte et pointe son arme vers la porte. Tueuse : « qui est là ? » Père (crie) : « Gaius, va-t’en ! » A peine le père de Gaius a-t-il dit cela, qu’il reçoit un coup de crosse de la part de la femme mercenaire. Gaius se sauve aussitôt. La tueuse range son arme, puis sort un poignard aux motifs en or et tranche la gorge du père de Gaius. Une fois son forfait commis, la tueuse s’en va, elle sort de la maison mais elle ignore que Gaius est caché à l’extérieur, dans un buisson. Gaius a juste le temps de la voir entrer dans une voiture. Dès qu’elle s’éloigne, Gaius entre dans sa maison en courant, très préoccupé par le sort qui a été réservé à son père. Il arrive dans la chambre de celui-ci et fait la découverte macabre, son père étendu sur le sol, la gorge tranchée. Gaius se met à pleurer à chaudes larmes, il ignore même la raison pour laquelle son père a été assassiné d’une façon aussi horrible. C’est pendant des heures qu’il exprime son chagrin. Puis, il ramasse un téléphone et appelle les secours. Puis, il revient dans la chambre dans laquelle gît le cadavre de son père. Il regarde longuement son père, puis il se mordille le pouce, quelques gouttes de sang s’écoulent par terre. Gaius : « papa, je te jure que je retrouverai celle qui a fait ça, personne ne fera plus de mal à quelqu’un que je connais » Après avoir dit cela, il s’en va quelques secondes avant l’arrivée des secours. La police et l’ambulance arrivent sur les lieux. L’enquête a été confiée à l’officier de police Diego Mostaza. Il entre dans l’appartement, suivi de quelques agents de police et des ambulanciers. Ils fouillent dans chaque pièce de la maison, histoire de récolter le maximum d’indices. Pendant ce temps, Diego se dirige vers la chambre dans laquelle se trouve le corps du père de Gaius. Il s’approche du cadavre et s’accroupit pour examiner l’entaille qui se trouve sur la gorge. Ensuite, il observe la chambre. Les ambulanciers effectuent des examens préliminaires avec un médecin légiste qui est venu pour prendre le macchabée en charge. Un agent vient dans la chambre du père de Gaius pour appeler l’officier de police. Agent : « officier Diego, nous avons d’autres empreintes » Diego : « très bien, montrez-les moi s’il vous plaît » Diego suit l’agent jusqu’au salon, les empreintes ont été relevées sur le téléphone. Ensuite, l’agent lui montre des photos de Gaius avec son père. Agent : « voilà ce que nous avons trouvé, nous avons été alertés par un appel. Celui qui était à l’autre bout du fil devait être quelqu’un de la maison, en l’occurrence ce garçon » Diego : « ce doit être son fils, il a dû assister au meurtre de son père. C’est probablement un témoin oculaire » Agent : « les empreintes relevées sur le téléphone sont probablement les siennes, dans ce cas » Diego : « nous allons emporter cette photo et lancer un avis de recherche sur ce garçon. S’il a été le témoin oculaire de l’assassinat de son père, il a forcément vu le visage du meurtrier. Ce qui signifie qu’il est, lui aussi, en grand danger » Agent : « bien monsieur » Diego retourne dans la chambre où se trouve le cadavre et en profite pour échanger quelques mots avec le médecin légiste. Diego : « alors docteur, que pouvez-vous me dire concernant ce type ? » Médecin : « disons qu’il est mort d’une façon assez douloureuse, on lui a sectionné la carotide avec un objet tranchant, un poignard ou un simple couteau pourrait être l’arme du crime » Diego : « l’avez-vous retrouvée, cette arme ? » Médecin : « si elle est ici, elle n’est sûrement pas dans cette chambre » Diego : « dans ce cas, l’assassin l’a emportée avec lui, je ne vois que cela » Médecin : « notre cadavre avait une certaine attirance pour la d****e apparemment, c’était peut-être un dealer de c*****e. Il y avait quelques sachets cachés dans ses chaussettes » Diego (regarde la carte d’identité du cadavre) : « à en juger par la maison dans laquelle je me trouve, peut-être qu’il s’agissait d’une seconde activité. Cet homme travaillait dans une entreprise de fabrication d’objets mécaniques » Médecin : « il faut bien allonger un peu ses fins de mois » Diego : « en menant des activités illégales, les conséquences ne viennent pas toujours de ceux qui représentent la loi, la nature elle-même se retourne contre vous » Médecin : « vous aurez mon rapport détaillé demain »

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