Et enfin je lui dis qu’après les plus sérieuses réflexions possibles, j’en étais venue à cette résolution que j’espérais qui lui plairait et n’était point extrême, qu’elle usât de son influence pour son fils pour m’obtenir le congé de partir pour l’Angleterre, comme je l’avais demandé, et de me munir d’une suffisante somme d’argent, soit en marchandises que j’emportais, soit en billets de change, tout en lui suggérant qu’il pourrait trouver bon en temps voulu de venir me rejoindre. Que lorsque je serais partie, elle alors, de sang-froid, lui découvrirait graduellement le cas, suivant qu’elle serait guidée par sa discrétion, de façon qu’il ne fût pas surpris à l’excès et ne se répandit pas en passions et en extravagances ; et qu’elle aurait soin de l’empêcher de prendre de l’aversion pour