Orgueil et Préjugés (Pride and Prejudice) est un roman de la femme de lettres anglaise Jane Austen paru en 1813. Dans son essai de 1954, Ten Novels and Their Authors, Somerset Maugham le cite en seconde position parmi les dix romans qu’il considérait comme les plus grands. Présentation | À Longbourn, petit bourg du Hertfordshire, sous le règne du roi George III, Mrs Bennet est déterminée à marier ses cinq filles afin d’assurer leur avenir, compromis par certaines dispositions testamentaires. Lorsqu’un riche jeune homme, Mr Bingley, loue Netherfield, un domaine proche, elle espère vivement qu’une de ses filles saura lui plaire assez pour qu’il l’épouse. Malheureusement, il est accompagné de ses deux sœurs, Caroline et Louisa, plutôt imbues d’elles-mêmes, et d’un ami très proche, Mr Darcy, jeune homme immensément riche, mais très dédaigneux et méprisant envers la société locale…| |Source Wikipédia| Extrait | C’est une vérité presqu’incontestable qu’un jeune homme possesseur d’une grande fortune, doit avoir besoin d’une épouse. Bien que les sentiments et les goûts d’un tel homme ne soient pas connus ; aussitôt qu’il vient se fixer dans une province, les familles du voisinage le regardent comme un bien qui doit dans peu appartenir à l’une ou l’autre de leurs filles. « Mon cher M. Bennet, avez-vous appris que le château de Netherfield est enfin loué ? » M. Bennet répondit que non. » – Je puis vous assurer qu’on l’a loué, reprit sa femme, car Mme. Long sort d’ici, et m’a dit tout ce qu’il en était. » M. Bennet ne fit point de réponse. « — Ne désirez-vous pas savoir, dit sa femme très-vivement, quel est l’homme qui doit devenir notre voisin ? » « — Vous désirez me le dire, et je veux bien vous écouter. » Cet encouragement fut suffisant. « — Eh bien ! mon cher, sachez qu’un jeune homme fort riche vient habiter Netherfield ; il y passa lundi dernier en voiture à quatre chevaux, il vit la maison, elle lui plut ; il parla sur-le-champ à M. Morris, et doit en prendre possession à la St. Michel. » – Comment le nommez-vous ? » – Bingley. » – Est-il marié ? » – Non bien certainement. Un jeune homme très-riche, quatre ou cinq mille livres sterlings de rente ; quel bonheur pour nos filles ! » – Comment donc, qu’est-ce que cela peut leur faire ? » – Mon cher M. Bennet, comme vous êtes ennuyeux ! ne voyez-vous pas qu’il est très-probable qu’il en épousera une. » – Est-ce là son intention en venant demeurer ici ? » – Son intention ! Peut-on dire une telle sottise ; mais il est très-possible qu’il devienne amoureux d’une de nos filles ; ainsi il faut que vous lui fassiez une visite aussitôt après son arrivée...|