CHAPITRE XV Soupes de poissons Il était bien tard dans la soirée quand le petit Varech mouilla confortablement l’ancre et que Queequeg et moi débarquâmes. Aussi nous ne pouvions vaquer à aucune affaire le soir même, du moins à aucune autre que de trouver à souper et à dormir. Le patron de l’Auberge du Souffleur nous avait recommandé d’aller chez son cousin Osée Hussey, propriétaire des Tâte-Pots, l’hôtel le mieux tenu de tout Nantucket, nous affirma-t-il ; de plus, nous avait-il assurés, ce cousin Osée – comme il l’appelait – était célèbre pour ses soupes de poissons. En somme, il déclarait carrément que nous ne pouvions faire mieux que de tâter la chance au Tâte-Pots. Mais le chemin à suivre qu’il nous avait indiqué, nous engageant à suivre, par tribord, un entrepôt jaune jusqu’à ce qu’o