chapitre 43

1098 Words
(PDV TOM) Je l’embrasse, enfin, pour de vrai, je plonge ma langue dans sa bouche et y déverse toute mon espoir, puis colle mon front au sien pour m’assurer de viser juste … « C’est ok pour toi bébé ? Elle hoche la tête, j’attrape son visage entre mes deux mains et dévore ses lèvres tendrement, lui promettant tout mon amour à chaque fois que nos langues se touche, déversant toute ma gratitude, de goutter enfin ses lèvres, qui sont miennes… je n’ai qu’une envie c’est de m’isoler avec elle, mais je veux qu’elle soit sûr, on peux prendre notre temps, j’aime notre routine alors je veux rentrer prendre notre petit déjeuner ensemble, parce que ces quelques semaines on était le reflet de la vie a laquelle j’aspire avec eux, je ne veux pas en louper un seul jour… je connais ma reine, je sais qu’elle pense comme moi, en parti.. « Elliott tu fou quoi ? Bébé veux des pan cakes… « Si bébé veux des pan cakes. Je sais qu’il est heureux de ne pas être mis de côté à cet instant, il saura s’effacera quand il faudra, je le sais. Quand on doit la laisser le désespoir m’envahi littéralement, mes lèvres ne réclament que les siennes, en permanence. Je la regarde nager, comme toujours, mais aujourd’hui, aujourd’hui je me rends vraiment compte de mes sentiments pour elle et a quel point la situation m’effraie réellement, Steeve a raison… y a des blessures dont on ne guérie pas, Sav sera la mienne… je chahute avec Elliott mais on finit a l’eau, trempé pour trempé je nage rejoindre ma bouffé d’oxygène tant qu’elle est mienne. Elle me rend chacun de mes baisé avec égal tendresse Elliott fini par nous rejoindre et m’arrache a elle pour me jeter dans l’eau plus loin, on se bagarre tout les trois, j’aime cette osmose entre nous, résultats des courses on sens tous le poisson, on laisse la douche a Sav et nous on pars la prendre dans les communes du bâtiment, Elliott m’y chari, forcément… le jours où il me foutra la paix c’est qu’il couvera quelque chose ! Puis au feu, je l’installe sur mes jambes pour partager notre assiette, a trois… mais Elliott se débrouille avec sa fourchette enfin…. Pas toute la soirée j’avoue, leur donner la becquet a tout les deux nous a fait bien se marrer, elle sur les jambes, mon bras sous son tee-shirt, ce soir c’est moi qui marque mon territoire devant tout le monde et pour être sûr que le message passe bien, je l’ai traîné jusqu’au feu et l’y ai embrassé en dansant avec elle. Ça fait deux semaines maintenant, je l’aime déjà comme un fou, j’vous jure…. Je LES aime comme un fou, tous les deux, parce qu’ils ne font qu’un, ne paniquez pas… je n’ai aucune attirance sexuelle pour Elliott, Aucune ! Je les choie tous les deux et pour la première fois de ma vie, je le suis aussi, avec Sucker se n’était pas pareil, on était une b***e de frère, on a partagé de sacret fou rire ensemble, mais il n’y avait pas de tendresse, pas la même qui émane de eux deux. Sav m’en apportait beaucoup, mais c’était différents a l’époque, très différents. Ce matin pas d’entrainement, ça fait un moment que j’observe ma reine, et y a deux trucs qui me gène… la première elle cherche toujours sa chaîne autour de son cou, la deuxième…. Ça fait plusieurs fois que je la surprends a fixer la petite cour derrière l’infirmerie, de loin et elle n’y est jamais allé, ni la, ni au lagon… on va faire étape par étape, du coup pas de chantier aujourd’hui direction les magasins avec Elliott. On a fait au moins une dizaine de bijouterie, je ne sais pas pourquoi j’angoisse autant a l’idée de lui faire un cadeau… « Mec tu sais ce que tu cherches au moins ? « Pas la moindre bébé… désolé. Je panique a mort en faite… « C’est bon détends toi frérot ! Ce n’est pas une alliance c’est un collier ! Ce n’est pas une alliance hein ? Je ris gêné « Non… non rassure toi, on n’en est pas encore là… « Ça ne me dérangerait pas… mon doigt est a toi bébé ! J’explose de rire « Je ne ferais pas non plus cette connerie mais merci d’le proposer…il glousse. « Mais t’a envi… ? « J’te l’ai dit mec…. On n’en est pas encore là ! « TOM ? « ELLIOTT ? il me fixe amusée. Elle, n’en est pas encore là… « AAAAHHH ! T’es au top mon pote ! Il me secoue légèrement « J’croix que j’ai trouvé… « Tu t’es décidé ? « Ouais… je crois…. J’vais prendre les trois… « Les trois ? « Vas y, va m’attendre dehors mec… tu me fou encore plus le stress … « C’est juste un collier… j’t’attend au magasin de jouets ! Je ris « A plus mon pote. Je fais emballer mes paquets, mais en garde un précieusement caché, a la vue de tous. Je le rejoins plus tard il avait déjà deux sacs pleins a ras bord « Frérot…. Anna ne jouera jamais avec tout ça ! « Ce n’est pas pour elle … pas tout. Y a d’autres gosse maintenant … c’est vrai… certaine famille supportait mal la séparation, on était bien placé pour le comprendre et Elliott était heureux à l’idée qu’Anna ne soit plus toute seule alors, on leur a dit de s’installer au camp. L’ambiance qui a la bas je vous jure… c’est jouissif et apaisant ! « Pourquoi tu me cache ton troisième sac ? « J’te cache rien du tout ! « T’a dit les trois frérots ! « J’ai changé d’avis... « Mon cul ouais… allé montre-moi ! « Mais lâche-moi p****n ! Il me chahute un peu mais fini par lâcher l’affaire. Ce qui a dedans ça reste mon petit secret pour l’instant ! « On rentre mec ? Je commence à avoir mal au ventre… « Quoi genre t’es stressée pour moi ? « Non … j’crois que j’ai envie de chier... « La bouffe qui n’est pas passé ? « Ra je n’en sais rien… viens on bouge... il m’a foutu la paix toute la fin d’apes midi…j’crois bien qu’il soit malade... J’vous l’ai dit... Le soir au feu il était quand même présent, on passé un très bon moment, nous meilleur que lui en tout cas… puis elle a recommencé à chercher avec sa main, je me suis lancé.
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