Le mardi 12 août, sortant à neuf heures et demie, pour aller faire une commande d’eaux de senteur et de pommades chez Félix (Giovan se l’est toujours rappelé) on lui courut après de l’hôtel : Arrête ! arrête ! C’était un billet par dépêche, qui ne contenait que ces mots, passablement énigmatiques : Fais dire une messe pour la réussite, et le nom de sa sœur au bout. L’Italien, afin de s’éclaircir, courut chez la somnambule. Il était temps. La farce se jouait à Rome, dans ce moment même, comme cette femme, à peine endormie, en dépeignit parfaitement et le lieu et les péripéties : la chambre empire à carreaux rouges, Émilia debout, le teint enflammé, sur qui la sibylle s’écria pour sa ressemblance avec Giovan, et un homme à ses pieds, qui paraissait supplier. – Pauvre Franz ! ricana l’Itali