Il se rendit aux Tuileries, vers deux heures et demie, mais Sa Majesté, à ce moment même recevait l’ambassadeur d’Autriche ; et un chambellan avertit le Duc d’entrer dans le petit cabinet sur le jardin. La pièce était vide, et Charles d’Este s’amusa comme il put, à considérer les bronzes antiques et les médailles, qui garnissaient deux hautes vitrines. Le temps lui durait néanmoins, et il tirait sa montre à chaque minute. – Ah ! je vous y prends ! dit d’un ton plaisant l’Empereur, qui venait d’entrer. Et tout de suite, il demanda aux deux laquais de l’antichambre si M. Babinet n’était pas encore arrivé, défendit qu’on l’interrompît, excepté pour l’avertir, sitôt que le savant paraîtrait, puis ferma la porte au verrou. – Mais, Sire ! qu’est-ce qu’il y a donc ? interrogea le Duc étonné. A