– Monsieur votre cousin a lui-même fait peindre ce… – Monsieur mon cousin s’est donné là un petit ridicule que je n’accepte pas. Je ferai enlever ce cartouche et cette peinture sans valeur ; on montera le tout au grenier. – Permettez-moi, monsieur, de vous rappeler qu’aux termes du testament, les héritiers n’ont, ni l’un ni l’autre, le droit de rien changer à l’état actuel de la demeure, à moins d’absolue nécessité, et du consentement des deux. – Ah ! c’est juste ; j’oubliais cette singulière clause, qui nous lie les bras à tous deux. Il était bien original ce pauvre cousin Gilles ! – Oui, un peu, c’est vrai. – Enfin, je n’ai rien à faire qu’à respecter ses volontés ; mais ce coquelicot me contrarie vivement. » Le front de l’héritier était devenu soucieux il sentait qu’il n’était pas