CHAPITRE XIII Le pavillon « Marie-Thérèse, savez-vous les nouvelles ? – Non. Qu’y a-t-il donc ? – M. Corbin a dit hier à M. Ildefonse que vos affaires vont très bien, et que d’ici à très peu de temps tout s’arrangera. – Vraiment ? Tant mieux ! maman sera si contente ! – Et moi aussi, je serai content. Mme Sylvain consentira enfin à quitter cette unique chambre au nord, qui est froide et triste ; et elle habitera le joli pavillon dont la maison du jardinier est voisine. Là vous serez toutes deux très bien. On est chez soi ; on se sent à l’aise, et pourtant cette jolie résidence n’est pas isolée. – Ah ! Fernand, si vous saviez ! – Quoi donc ? Ne serez-vous pas enchantée de demeurer au pavillon ? – Non. – Pourquoi ? – Je vais vous le dire. C’est que… c’est que j’aurai peur ; oh ! b