Ils allèrent, l’esprit et Scrooge, à travers le vestibule, à une porte située sur le derrière de la maison. Elle s’ouvrit devant eux, et laissa voir une longue salle triste et déserte, que rendaient plus déserte encore des rangées de bancs et de pupitres en simple sapin. À l’un de ces pupitres, près d’un faible feu, lisait un enfant demeuré tout seul ; Scrooge s’assit sur un banc et pleura en se reconnaissant lui-même, oublié, délaissé comme il avait coutume de l’être alors. Pas un écho endormi dans la maison, pas un cri des souris se livrant bataille derrière les boiseries, pas un son produit par le jet d’eau à demi gelé, tombant goutte à goutte dans l’arrière-cour, pas un soupir du vent parmi les branches sans feuilles d’un peuplier découragé, pas un battement sourd d’une porte de magas