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A la vie, à la mort : oui je le veux

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Aleksandar Vuk Ivan PETROVIĆ, orphelin de père et de mère est un chef de la mafia serbe. Mystérieux serait peu dire pour le qualifier. C'est un homme ténébreux, tellement impitoyable qu'il est craint par ses adversaires. On dit de lui qu'il est redoutable. Si tu as un jour croisé le chemin d'Aleksandar, c'est que tu n'es plus là pour le raconter à quiconque.

Pour lui seul compte sa sœur la douce Kyra Lexa Aaliyah PETROVIĆ et son meilleur ami et bras droit depuis toujours Milan IVANOVIĆ. Autant il est impitoyable quand il s'agit de ses adversaires, autant il peut être protecteur pour ce qu'il lui reste comme famille.

Pourchassé dans son pays d'origine, il décide de s'installer en Angleterre où il cherche à implanter son petit commerce. Ayant déjà eu un branche dans ce beau pays. Rebâtir son empire ne devrait pas être difficile.

Mais ça, c'est sans compter sur Wesley Curtis DONOVAN qui contrôle déjà tout Londres et qui cherche à étendre son territoire davantage. Impitoyable comme Aleksandar, Wesley est prêt à user de tout pour obtenir gain de cause. Ne dit on pas qu’à la guerre comme à la guerre tout les coups sont permis ?

Au milieu de tout ça, Aleksandar sait qu'il peut compter sur son grand ami Milan. Après tout c'est son bras droit depuis tellement longtemps qu'il ne pouvait en être autrement. Mais, Milan est il si loyal que ça ? Ou peut être devrait on redéfinir loyauté ? Après tout, dans une guerre comme celui là, il fallait d'abord chercher à s'immuniser contre la plus puissante de toutes les sortilèges : l'Amour.

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Tome I Sa punition, devenir ma femme - Se faire respecter
Certaines personnes aiment jouer avec leur vie sans aucune raison. Juste comme ça. Ils se lèvent un beau matin et ils se disent qu'ils sont à la recherche de sensations fortes pour avoir vécu trop calmement. Peut être qu'ils oublient que l'on n'en a qu'une vie. Parce oui pour vouloir se frotter à moi d'aussi près, il faut vraiment avoir perdu la tête. Autrement, je ne crois pas qu'il existe dans ce monde quelqu'un d'assez stupide pour frôler d'aussi près le danger, soi-disant, à la recherche d'une montée d'adrénaline. C'est carrément stupide. Une personne comme ça devrait être internée. Car, il est sûr qu'elle est suicidaire. Je suis le feu. Quand on m'approche de trop près, on se brûle. Mortellement. Milan, mon bras droit, vient tout juste de m'informer que l'on a été cambriolé hier soir. A ce moment il devrait déjà être en chemin pour ici. Je me demande pourquoi ce n'est que maintenant que l'on m'en informe. J'espère qu'il sait au moins qui a fait le coup. On ne peut pas laisser passer ça comme ça. Parce qu'après, cela se fera plus fréquemment. Et un beau jour je ne serai plus craint. Ce jour là, je ne représenterai que l'ombre de moi même. Juste une ombre comme mon pseudo "Ghost". Oser nous attaquer c'est déjà un manque de respect en soi. Alors, si on reste là maintenant sans réagir, on ne fera que leur donner des ailes pour continuer dans leur bêtise. Et on sait tous comment cela fonctionne dans ce milieu. Le plus important c'est le respect et on ne peut obtenir cela qu'avec la crainte inspirée aux adversaires. Surtout quand on vient à peine de s'implanter comme c'est le cas pour nous. En résumé, le principe c'est, bouffer pour ne pas être bouffé à son tour. C'est comme à la jungle en fait. J'ai demandé à faire venir l'équipe qui était responsable de la cargaison. En ce moment je suis dans mon bureau à faire les cents pas étant énervé. Des bureaux, j'en ai plusieurs pour mes différentes activités. J'évite de tout mélanger. Si cela n'avait pas été le cas, j'aurais tout perdu en laissant la Serbie. Là maintenant je suis à celui qui est au sous sol de mon bar. C'est plus une cave qu'autre chose. Celui là presque tous ceux qui travaillent de près avec moi le connaissent. Ce n'est pas vraiment une planque. Deux coups sont portés sur la porte. Je donne donc l'ordre de rentrer. Jacobo, Julian et Kiara font leur rentrée avec un visage terrifié. Ils font bien de l'être. C'est sûr que des têtes vont tomber ce soir en vue de cet affront. Et ce n'est pas juste qu'un simple jeu de mot. Ces trois là sont nos distributeurs sur Londres. Ils ont toute une équipe avec eux pour les aider. Et aussi des vendeurs sous leurs ordres. C'est comme une chaine alimentaire en fait. Et pour ici à Manchester il y a un autre groupe. C'est Dave qui se charge de tout. Avec lui, il y a deux autres. Je m'en vais m'installer derrière mon bureau le visage implacable en attendant qu'ils décident de parler. En m'asseyant j'en profite pour faire ressortir mon arme du tiroir d'en bas et je le dépose sur le bureau. J'entrelace mes doigts entre eux et pose mes deux mains sur le bureau. Mon faciès lui même est terrifiant. Imaginez alors quand je suis énervé. Je lève mon regard en leur direction. Ils sont tellement crispés. On aurait dit qu'ils savent déjà qu'ils ont un pied dans la tombe. Aux moins ils comprennent vite les choses quand il s'agit de leur vie. Si seulement ils pouvaient être aussi perspicaces pour les affaires. Cela me ferait des vacances. Je me raclai la gorge. - Je vous écoute. Ils parlaient tous en même temps. J'avais du mal à comprendre ce qu'ils racontaient même en sachant déjà la nouvelle. Je sentais que je perdais patience au milieu de tout ce brouhaha. Autre chose sur moi, la patience, je ne connais pas. Je réagis toujours à chaud. - Stop, stop, stop ! Taisez vous donc. Trop de vacarmes. Je ne risque pas de comprendre quoique ce soit ainsi. Ils s'exécutent automatiquement. Je me suis levé et je me suis servi un verre. Puis j'ai repris place. Je pointe l’un d’eux du doigt. - Toi d'abord Jacobo. Jacobo tremble comme une feuille. - On... on a été cambriolé boss, me dit il de son accent spanish. Je sirote mon whisky attendant qu’il continue mais il n’ajoute plus rien. - Répète encore ce que tu viens de me dire Jacobo. Il s'est passé quoi ? - Notre cargaison a été interceptée chef, Jacobo claque des dents. - Et tu étais où pendant que l'on se faisait cambriolé ? - J'étais là-bas boss. Et... - Et par qui ça a été fait ? demandé-je plus calmement. - Je... Je ne sais pas boss, Jacobo suait à grosse goutte. - Tu étais là mais tu ne sais pas ? Tu m’expliques. Tu me sers à quoi alors ? - Julian était... Suer, à ce moment de l'année ! Avec la clim en plus. C'est donc un petit peureux. J'attrape alors mon arme et lui colle une balle à la tête. J'ai dit quoi à propos des têtes ? - Julian à toi, redéposant l'arme. Julian tremble à se claquer les dents. - Je... je... - Tu sais que je déteste les mauviettes Julian, je déclare sur un ton froid. Donc reprend toi et recommence. Un deuxième et dernière essai. Alors que je parlais, Julian se pisse dessus. - Boss, je... - Ah non Julian tu vaux mieux que ça. Je reprends mon arme. - Comme ça tu m'es inutile mon Julian, fis-je tourner l'arme sur le bureau. Imagine donc ce que je fais aux choses inutiles Julian. On m'a toujours décrit les spanish comme des durs. Ces deux là, pffff. J'ai effectué exactement les mêmes mouvements qu'avec Jacobo. Une balle à la tête tout simplement. Je n’aime pas perdre mon temps. Je fixe alors Kiara l'arme à la main. - Alors Kiara. T'as quelques choses à dire ? Dis moi quelques choses que je ne sais pas déjà. Kiara fixa ses pieds. Je porte l'arme à mon menton. - Donc toi non plus tu ne sais pas ? Bon sang ! Que des inutiles... Tu me plaisais bien pourtant. On en a vécu des choses. J’enclenche mon arme et m’apprête à tirer. Elle ferme les yeux se résignent à mourir. A ce moment Milan rentre dans mon bureau. Elle est sauvée par le gong la petite Kiara. Milan regarde par terre. - Bondieu Ghost ! C’est quoi tout ça ? - Alors tu as des nouvelles de ma cargaison... mon frère ? - J'ai déjà une piste. On va voir où ça nous mène... J'espère avoir du concret d'ici demain matin. - Je savais que je pouvais compter sur toi, dis-je à Milan avant de m’adresser à Kiara. Tu peux partir. Envoie moi l'équipe de nettoyage... Autre chose, trouves toi d'autres partenaires. Je ne crois pas avoir besoin de te notifier qu'ils doivent être fiables. L'omerta, c'est sûr que tu t'en souviens. Kiara acquiesça de la tête. Elle a poussé un long soupir refaisant descendre la pression et a laissé le bureau à la hâte. Je me suis alors reconcentré sur Milan. - Alex qu'est ce que tu fais comme ça ? Il faut être un peu flexible parfois. Tu n'avais pas à en arriver jusque là. Tu es dans un territoire inconnu et tu te permets de perdre des collaborateurs qui te sont loyaux. C'est Kiara tout de même. - Il y en aura d'autres. Mon nom est Aleksandar Vuk Ivan PETROVIĆ, 35 ans. Des parents ? J'en avais à un moment donné, je suppose. Maintenant ma famille c'est Kyra et Milan. Juste ça. Pas de femme ni enfant. Mon unique bébé c’est ma sœur. Quand on fait ce que moi je fais, il ne vaut mieux pas s'encombrer de bagages émotionnels. C'est l'une des raisons qui me pousse à éloigner ma sœur d'ici. Je ne pourrais pas être concentré avec elle dans les parages. Aux yeux du monde je suis un prolifique homme d'affaire. C'est mieux que ça reste ainsi. Je ne voudrais pas partir de façon précipitée comme ça avait été le cas en Serbie. Ici, seulement Milan m'appelle par mon vrai nom. Et il sait qu'il ne doit pas l'utiliser en présence des autres. Je ne me mélange pas. Même pour m'appeler Ghost il faut être un collaborateur proche. Je n’apparais pas dans les journaux. Jamais je ne me laisse photographier d’ailleurs. J'ai commis cette erreur en Serbie, et je ne pense pas reproduire le même schéma. - Tu t'es assuré du virement mensuel ? - Tout a été fait depuis le début de semaine. - Elle va bien ? Tu lui as parlé ? Depuis sa petite crise de l’autre fois elle me répond à peine quand j’appelle. - Ouais... ouais. Euh... Tout... tout va bien, bégaie Milan. Avec Milan, on est tellement synchronisé que parfois j'ai l'impression qu'on est télépathe. Point besoin de placer beaucoup de mots. D'ailleurs de mon point de vue, plus on parle, plus on risque de ne pas être compris. Le surplus d'information altère le message. Donc je ne vais pas m'attarder sur son bégaiement quoiqu'inhabituel. Je remets mon arme en place et m'apprête à répartir. - Tu refermeras derrière toi en sortant. - D'accord Ghost. Quelques parts à Londres - Alors tout est ok ? M’informais-je auprès de mon interlocuteur. - Oui, confirme Drew. On vient de récupérer le dernier fourgon. On s'apprête maintenant à rentrer à la base. - Hakim est avec toi ? - Affirmatif. - Bien. Un seul d'entre vous vient dîner à la maison ce soir. - Vous voulez... - Drew, contente toi de faire ce que l'on te demande et rapplique au plus vite. Drew sait que je n'emmène pas le boulot chez moi. Aucun membre du groupe ne passe la porte de ma maison. Chez ma grand-mère encore moins. Il a donc compris le message. Il vaut mieux réduirele nombre de témoins. Bon maintenant, tout va comme je le voulais. Et c'est tant mieux. Je ne vais pas laisser qu'un petit imbécile sortant de nulle part vienne établir sa domination sur MON territoire. Jamais de mon vivant. - Tu reviens à table DONOVAN, me réprimande ma grand-mère. Depuis tout ce temps. C'est qu'elle urgence qui dure plus de 30 minutes sans que tu n'aies eu besoin de bouger d'ici. Je repris place à table. - Me revoilà mamie. Regarde je suis juste en face de toi, cuillère à la main. - Il faut laisser tes affaires en dehors de chez moi DONOVAN. C'est tout ce que je te demande. Je ne veux pas avoir affaire avec la police. - D'accord grand ma. D'accord. Mais il n'y a aucune raison que la police s'en mêle. Je continue mon plat sous le regard insistant de mamie. - Comme quand on te parle ici, tu n'écoutes rien. Continue donc de n'en faire qu'à ta tête. Ne viens pas plus tard me dire que je ne t'aurais pas prévenu. Je ne crois pas que c'est cette vie que ta mère voulait pour toi. - En attendant, elle s'est barrée avec le premier gars qu'elle avait trouvé. Oubliant par là qu'elle avait des enfants. Grand mère laisse la table. - Wesley Curtis DONOVAN, un peu de recul. Tu ne sais rien de ce que tu racontes. J’en fis de même. - C'est ça ouais. De toute façon, on ne peut pas mal parler de ta fille ici. Au-revoir grand ma, l’embrassais-je au passage. J'ai repris le chemin de chez moi en faisant très attention sur la route. Quand on fait ce que je fais, on est obligé d'avoir des yeux derrière la tête. J'avais besoin de me détendre, j'ai fait venir une fille chez moi et on a conclu. Je l'ai payé et elle est rentrée chez elle sans prise de tête. Bon chez elle, je ne sais pas. Elle est autre part que chez moi. C'est tout ce qui importe. J'ai eu la confirmation de Drew pour le boulot. Je peux être tranquille de ce côté là. Je me suis donc connecté à FIFA pour un dernier coup avant de m'endormir. Je n'ai pas mis long feu avant de rejoindre Morphée. Le lendemain, de très tôt, je suis sorti faire mon jogging habituel. En laissant le portail, j'ai remarqué une petite boîte noire avec une tâche de sang dessus. J'ai jeté un coup d'œil dans les alentours, il n'y avait personne. Ça a dû être déposé dans la soirée pensais-je de prime abord. Pourtant le sang est tout frais. Je me suis abaissé afin de récupérer la boîte, je l'ai ouverte. Il contenait deux globes oculaires ensanglantés. Je l'ai relâchée instinctivement. J'ai donc reculé de deux pas tout en les regardant glisser sur l'asphalte. J'avais soudain froid dans le dos. Je suis retourné à la maison sans faire mon footing. Jusqu'à présent je ne comprends pas ce qui s'est passé. J'ai appelé Drew afin d'avoir une idée de ce qui est en train de se passer. J'ai d'abord pensé que c'était lui, puis je me suis dit que non. Drew n'allait pas me faire une farce pareille. Il tient trop à sa tête. Ça doit être quelqu'un d'autre. Ghost ! C'est sûrement lui. Mais comment aurait il su où j'habite ? Une chose est sûre, je ne suis plus en sécurité ici. La grande question, ce sont les yeux de qui ? - C'est toi qui t'es occupé de Hakim ? - Comme tu l'as demandé oui. Un souci chef ? - Non, non. Ça va... Tu sais quoi, prend moi une autre maison. Dépêche toi. Tu as jusqu'à la fin de la journée. Donc, ce Ghost, il doit avoir beaucoup de ressources pour réussir le coup. Je crois que je l'ai sous estimé un peu trop. Enfin un adversaire à ma taille ? C'est intéressant ça. Par défaut d'avoir fait mon footing, j'ai fait quelques pompes dans mon salon. Puis après je suis passé sous la douche me mettre propre. J'aime être présentable peu importe les circonstances. Comme je n'allais pas sortir de la journée, je m'habille en conséquence et m'installe au salon. J'aime tellement être ici. C'est apaisant. Et dire que je serai obligé de laisser cette maison dans pas longtemps. Ce Ghost c'est une vraie plaie. Je sens qu'il va me mettre des bâtons dans les roues. Attendons donc de voir comment ça va finir pour lui et moi. Je sais que moi je ne vais pas abandonner de si tôt. Mais une question me trotte par la tête en ce moment, si ce ne sont pas les yeux de Hakim dans cette boîte, alors ce sont ceux de qui ? J'ai beau réfléchir, je ne sais pas qui c'est. J'ai alors lâché prise. Je ne veux pas choper une migraine gratos. A trop penser à cette histoire, j'ai même oublié de manger. Je me suis donc rendu à la cuisine réchauffer quelques chose. Il y a une servante chez moi. Elle vient 3 jours par semaine. A par ça si j'ai besoin d'autres choses en dehors de ses jours de boulot, je la fais venir et je lui paie l'extra time. Mon plat réchauffé, je me suis installé devant la télé pour manger. Je regardais sans vraiment écouter ce qu'il se disait. Mon esprit était ailleurs. Même quand je me suis dit que j'allais laisser mon esprit off afin de me reprendre un peu. C'est alors que quelques chose de fou m'est venue à l'esprit. Les yeux sont peut être ceux de Maria, la fille qui est passé ce matin. Seigneur ! Alors ils sont aussi proches de moi que ça ? Aleksandar Vuk Ivan PETROVIĆ Comme ça, ce fumier pensait me doubler sans que je m'en rende compte. Le naïf, il pensait vraiment réussir ce coup là ? Il faut être bête pour avoir penser ne serait ce qu'un peu à cela. Ça montre clairement qu'il ne sait pas à qui il a affaire cet imbécile. Il devrait peut être se renseigner d'abord avant de chercher à m'affronter. On ne va pas à la guerre, la tête dans le cul, voyons. Comment un homme comme ça a pu régner sur Londres aussi longtemps ? Je me le demande. Ça m'a pris quoi ? Une soirée pour le géolocaliser. Je ne m'imaginais pas que ce serait aussi facile. Ce fut un jeu d'enfant. Quand on est un féru des filles de joie, on ne peut être nulle part en sécurité. Ça non, on ne peut l'être nulle part. Les femmes n'apportent que des problèmes. En plus de cela, elles sont peu fiables. Quelqu'un qui fait ce métier devrait le savoir il y a bien longtemps. En tout cas je lui ai laissé un petit cadeau à l'entrée de chez lui j'espère qu'il saura apprécier. En voulant s'attaquer à moi, il n'a pas été prudent. Il apprendra donc à ses dépens que l'on ne cherche pas à me doubler impunément. - On aurait pu épargner la fille Alex. Elle était innocente. Je nous sers des verres de vin. - Dommage collatéral frangin. Il en ingurgite une gorgée. - Oui, mais... Je le fixe cherchant à comprendre ce qui peut bien le déranger autant. - Qu'est ce qui t'arrive en ce moment Milan ? Où est passé ce mec qui était toujours prêt à tout pour faire payer un affront ? Où est passé cet homme qui n'avait jamais, je dis bien, jamais peur de se salir les mains ? Tu t'es ramolli Milan. Je ne sais pas trop ce qui t'arrive en ce moment. Mais reprend toi vite, hein. Tu sais très bien que ce n'est pas bon pour les affaires. Je n'aimerais pas avoir à te laisser sous la touche. Milan soupire. - Je suis là Lex. Et tu le sais très bien que tu pourras toujours compter sur moi. - Ce n'est pas l'impression que j'ai en ce moment Milan. Tu es là ton esprit est ailleurs. C'est une femme, pas vrai ? - Euh... non, non. Il n'y a aucune femme. Ne t'inquiète pas. Ça va aller. - Je t'accorderais bien des vacances. Toi même tu sais que je ne peux pas me permettre ce luxe en ce moment. Pas avec tout ce qui arrive là. Je suis sûr que ce type ne vas pas se replier au premier accrochage. Mec, tu es le seul en qui je peux avoir confiance ici mon frère, je lui tapote le dos. Ne me lâche pas. Milan se gratta la nuque. - Je vais donc rester. Je souris. - Merci frangin. Mais tu es trop à fleur de peau en ce moment mon pote. Trouve toi une femme et mets toi bien. Les femmes sont en même temps le poison et aussi l'antidote. Le mal causé par une femme est guerri par une autre. Il eut un rictus. - Aïe mon pote ! C'est bad. Ne me dis pas que tu en es même amoureux. Milan soupire simplement. - Je comprends donc pourquoi tu es autant ailleurs. T’as une go. Tu me la présentes quand ? Je la connais ? Elle fait partie du groupe ? - Tu ne la connais pas car elle n'existe pas, s'est il empressé de me répondre. Je connais les règles Ghost... Il se lève pour sortir. - Bon j'y vais. Ok-ay ! Qu'est ce qui vient de se passer là ? Je peux comprendre qu'il puisse être frustré si cette fille ne s'intéresse pas à lui comme il le voudrait. Mais ce n'est pas une raison pour être aussi grincheux. Je suis responsable de quoi moi ? J'espère juste qu'il se reprendra vite. Milan sait parfaitement qu'il n'y a pas de place pour les distractions dans le business. La mort ne biffe pas ton nom quand tu te retrouves dans sa liste. Elle fait juste l'appel. Peu importe qui tu es, tu y passeras. Quelques minutes après le départ de Milan j'ai reçu un appel de ma sœur. Enfin. Pour toutes les fois où elle m'a snobé cette semaine. Elle vient avec une douceur caractéristique des fois où elle veut obtenir quelques choses de moi. - Bonsoir Lexo ! Tu vas bien frangin ? - Demande directement ce que tu veux Kyra. Ne passe pas à côté. Ta fausse gentillesse est beaucoup trop onéreuse petite sœur. Je ne peux pas en user pendant longtemps. Cela me coûterait trop. - Toujours aussi grincheux. Que Dieu est pitié de ta future femme. Pffff ! - Ça ne me dis toujours pas ce que tu veux Kyra. - Grand frère je... Euuh... Elle bégaie. - Je perds patience là Kyra. Va droit au but. Ou du moins, on peut tout simplement raccrocher et tu me rappelleras quand tu te souviendras du pourquoi de cet appel. - Je... Elle hésite. - Je me disais que je pourrais venir te voir à... - NON. Je ne la laisse même pas terminer. - Je veux te voir Lexo. Je peux être à Manchester avant la semaine vu que je suis en vacance. Tu me manques. - Tu me manques aussi. Mais c'est toujours non Kyra. Si tu veux me voir. Je peux venir le mois prochain aux States. - Hhmmm ! J'imagine bien sa moue à cet instant. Kyra est très capricieuse. Bon toutes les jeunes filles de son âge le sont. Néanmoins, à ses 21 ans Kyra c'est un cas social. Il n'est pas question que ma sœur vienne en Angleterre sans que je n'ai eu le temps de régler cette situation. Elle doit me détester à cet instant. Ça ne fait rien. Je préfère qu'elle me déteste plutôt que de la voir allongée dans un cercueil.

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