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Mon soleil brille dans son l’ombre

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Ce mariant avec un homme dont elle ne connaissait pas l’existence avant, Aïcha va vite aider ce basketteur rempli de haine et de mépris à aimer en lui montrant que toute les femmes ne sont pas là pour la célébrité et pour l’argent.

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1.
Aïcha Regardant mes parents les larmes aux yeux, je baisse le regard savant pas quoi dire. Ils viennent vraiment de me demander si je voulais me marier avec un homme que je ne connais pas là ? Mon coeur se brise voulant pas accepter la réalité, tout mais pas ça ! Ils savent comment j'ai peur de l'homme que ce soit un homme que je connais ou non, ce sont pratiquement tous des êtres violents qui prennent - la plus part - la femme comme un objet sexuel. Je ne veux pas accepter ça, nan...en fait je ne peux pas accepter ça. J'ai bien compris que l'homme de mon "futur mari" était un ami de mon père et c'est normal qui ont voulu lié leur enfants mais tout de même ! J'ai toujours rêvé de présenter moi-même mon partenaire à mes parents j'ai jamais voulu que ce soit l'inverse. Puis même, je ne me voit pas marié à 20 ans surtout avec un homme dont je n'ai pas la connaissance. -Maman : Bébé s'il te plaît, je la regarde les yeux brillant pleure pas et si tu ne veux pas on ne va jamais t'en vouloir pour ça. Je sais très bien qu'ils ne vont pas m'en vouloir si je refuse se mariage mais le fait de leur refuser quelque chose me fait légèrement mal au coeur. -Papa : Tu pourras prendre à le connaitre ne t'en fait pas pour ça et surtout que tu l'acceptes ou non ce n'est pas grave bébé, ne culpabilise pas pour ça. Je hoche la tête et me lève du canapé, je leur fait à eux deux un bisou sur le front comme j'aime leur faire puis je m'enfuis dans ma chambre. J'essuies mes petites larmes et je lâche un long soupir avant de m'affaler sur mon lit en serrant mon coussin fort contre moi. Je me vois pas vivre sur le même toit d'un homme que je connais à peine, en fait je n'arrive pas à voir mon futur avec un inconnu même si à la fin ce ne sera plus un inconnu. Je veux pas que mes parents soit déçu de ma réponse, peut-être qu'au début ils ne vont pas m'en vouloir mais après ? En plus de ça, je suis quelqu'un de timide au début mais je me vois pas me lâcher et sortir ma deuxième nature au bout d'une ou deux semaines de conversation. Je ne sais même pas comment engager la discussion avec un homme, pour moi c'est trop dur ça. Je préfère rester avec mes amies et écouter leur histoires maintenant c'est moi qui vais leu raconter mon histoire et elles vont être choquées. J'ai un peu peur de la réaction de Nolan, certes il a une orientation différente de la même, mais je sais qu'il ne veut pas me voir avec un homme dont je n'ai pas confiance. C'est d'ailleurs le seul homme à qui je parle, c'est mon ami depuis la primaire. Je pense que la famille de mon « futur mari » viendront ici ou que mes parents et moi-même allons leur rendre visite, pour être honnête je n'ai pas envie que ce jour arrive, j'étais très bien il y a quelque minutes avant que mon père me propose d'épouser un homme. Une chose est sûre, mes parents sont d’accord et lui de mon « futur mari » aussi, ils ont dû en parler ensemble avant de nos en parler. Je me demande d’ailleurs comme lui il réagira. Si il va accepter ou non j’avoue que ça m’intrigue un peu. J’ai aussi envie de voir à quoi ressemble cet homme là, s’il est à mon goût ou pas. Je sais que le physique est éphémère mais je veux à minium qu’on me présente un homme qui me plaît. Je me lève de mon lit et part au salon rejoindre mes parents, ils me lancent tout les deux un regard interrogateur en attendant que je parle. -Moi : Comment il s’appelle ? -Papa : Thiago -Moi : Hein mais c’est quoi ça encore ? -Maman : Sa mère est moitié brésilienne bébé. Je comprends mieux son prénom, je l’aime bien au passage. C’est un prénom classe. Je confirme de la tête. -Moi : Il a quel âge ? -Maman : Vingt-deux ans, il a de plus que toi. Au moins ce n’est pas un homme qui a la moitié de mon âge, je sais que mes parents me proposeront jamais ça avec un homme beaucoup trop vieux pour moi mais quand on sait jamais. Je pensais déjà qu’ils allaient jamais me proposer d’épouser un homme pourtant ils l’ont fait. Je les ai posé plusieurs questions sur cet homme là où ils ont eu réponse à tout. De ce qu’ils me disent c’est un basketteur âgé de vingt-deux, il est le dernier d’une fratrie de cinq, il est déjà au courant pour cette histoire et apparemment qu’il l’a super mal pris, il a quand même finit par accepter et du coup c’est à moi qui tiens les ficelles. Si je refuse immédiatement il pourra retourner faire sa vie et moi la mienne sans que nous nous rencontrons. Par contre si j’accepte, il va devoir venir en France vu qu’il est actuellement au États-Unis à cause de son métier. J’ai vraiment envie de refuser mais là demande de mes parents à été si bienveillante et gentiment demandé, je sais que mon avenir va jouer dans les prochains jours à venir et ma réponse mais...je sais pas. Je sais plus où me placer dans cet histoire, je veux pas gâcher la vie d’un homme qui a peut-être une copine ou gâcher la mienne en le persuadant que c’est un homme bien alors que c’est tout le contraire. ___ Les jours qui ont suivi ont été dans grand stress pour moi, en fait je vais rencontrer mon « futur mari » aujourd’hui, évidemment le stress est vite monté est je n’ai même pas voulu sortir de mon lit. Je n’ai pas accepté la proposition de mon père, il m’a simplement demandé de le rencontrer pour que je puisse voir à quoi il ressemble et comment sont ses parents. Mon père m’a dit que à l’époque lui et moi étions très amis et qu’on ne se lâchait pas, mais on c’est perdu de vu à cause du fait qu’ils ont déménagé loin de Nice. Ça ne change pas au fait que je sois paniqué de les rencontrer, si je refuse et que je croise leur route je crois que je vais faire un malaise à cause de la gênance qu’il y aura. Enfin tête je regarde ma tenue qui me rendait plutôt pas mal, je me regarde une dernière fois dans le miroir puis je vais au salon m’asseoir à côté de mon père qui regardait une émission arabe sur la télé. -Papa : Ça va ? -Moi : je hoche la tête Ça va...et toi ? En réalité, j’ai envie de lui dire que non ça ne va pas et que j’ai pas envie de voir quelqu’un venir à la maison. Si seulement je pouvais me réveiller de ce rêve complètement fou ce serait super mais malheureusement ce n’est pas un rêve, c’est la réalité. Une réalité que je n’arrive pas encore à croire. Ma mère allait s’asseoir près de nous quand la porte s’est mis à sonner, on se lève toute les deux et j’ouvre la porte d’entrée les mains tremblantes, immédiatement je tombe sur une femme très souriante qui me prend dans ses bras sans perdre de temps. Une voix derrière rit ce qui me fait posé le regard sur lui. - Homme : Tu vas l’étouffer chérie. -Femme : Oh oui c’est vrai pardon bella. -Maman : Salam Aleykoum ! Venez rester pas à la porte. Je me décale de la porte pour les laisser passer. Ils sont trois actuellement, les parents de mon futur mari et lui même qui me regardait fixement depuis que j’ai ouverte la porte. Je ne vais pas mentir, il est drôlement beau et hyper charismatique. Après avoir répondu poliment à ma mère, le couple entre suivi de Thiago (mon futur mari), ce dernier me lance un bref regard puis suis ses parents à l’intérieur de la maison. Il n’a pas l’air heureux d’être ici, c’est sûr à cent pour cent qu’il a été forcé. Ils s’assoient sur le canapé saluant d’abord mon père puis mes parents puis une grande discussion dont ça ne m’intéressait à débuté entre eux. Je jouais avec mes mains le temps que le temps passait, j’en pouvais plus de stresser comme ça alors que ma présence ne leur intéressait pas. Je finis par me lever sous le regard de mes parents. -Maman : Et si vous partez faire un tour les enfants ? Je lance un regard à ma mère puis à Thiago qui s’est levé en même temps, j’observe mon père qui me rassurait du regard, c’est comme s’il me disant « T’inquiète pas bébé, il te fera rien. » Je finis par me lever et le suivre à la porte. Je prends une grande inspiration et part m’être mes chaussures avant de le rejoindre dehors. Il ouvre la grille du pavillon et me laisse passer la première. On commence à marcher sans que l’un de nous ne parle. Malgré que nos parents se connaissent et qu’à l’époque nous étions proche, il reste un inconnu à mes yeux et je ne connais pas ses intentions envers moi. De loin, je vois un groupe de jeune homme que je connaissais très bien et que je déteste surtout. Ces hommes n’ont aucun respect pour la femme en plus de ça, ils n’ont aucunes gênance. Je lève mon regard sur Thiago qui avait le regard braqué en face de lui. -Moi : Euh...Thiago ? Il baisse son regard sur moi. Il a presque deux têtes de plus que moi mais ça ne m’étonne pas, il est basketteur. -Thiago : Ouais ? Sa voix grave m’a presque fait sursauté, il aurait pu me faire peur si nous étions pas dans une situation particulière. -Moi : j’arrête de marcher Est-ce qu’on peut changer de chemin ! il fronce les sourcils S’il te plaît. Il regarde en face de lui puis baisse encore une fois son regard pour le poser sur mon corps. -Thiago : C’est les gars ? Je hoche la tête. -Thiago : T’inquiète, à croire ils vont te faire un truc alors que j’suis là. Il ne les connaît pas, il ne sait pas qu’il soit là ou pas, ça ne changera rien pour eux. Il reprend sa marche en me laissant comme ça, je me mord la lèvre inférieure et le rejoins, je prie intérieurement pour qu’ils me remarquent pas même si je sais qu’avec la présence de Thiago ce n’est pas gagné. -? : Oh Aïcha ? rires C’est ton prochain plan ?! Thiago tourne sa tête vers Hugo qui venait de dire ça. Il ne dit pourtant rien, il le regardait juste en restant bloqué sur son corps. -Hugo : T'as quoi toi ? Tu veux j'te b***e comme j'l'ai fait avec cette p**e ? Il ne détourne pas son regard puis un sourire presque effrayant s'affiche sur son visage, il finit par me regarder puis il me dit allons-y. On laisse les gars et continuons notre chemin dans le silence, je lui lançait quelques regards mais lui avait ses yeux fixe en face de lui. Je ne pense pas que c'est un silence gênant mais son silence est troublant, je sais qu'on a rien à ce dire mais avec ce qu'il vient de se passer, je pensais qu'il allait me poser plusieurs questions pourtant...rien. Comme s'il s'en foutait complètement. On arrive et macdo et pénètre à l'intérieur, on part prendre nous deux un menu et nous trouvons une table loin des regards. Il a mit sa capuche dès lors que nous avons passé la porte. -Moi : Pour ce qui s'est passé c'est... -Thiago : J'm'en fous de ce qui s'est passé, il nous a juste fait perdre du temps. C'est bien ce que je disais, il s'en fou complètement; Ca donne quand même une mauvaise d'image de moi et ça, ça m'énerve beaucoup. -Moi : Pou...pourquoi tu as mis ta capuche ? -Thiago : J'serai dans la merde sinon et toi aussi. J'ai tout de suite fait un rapport avec son métier. -Moi : Tu est assez...connu ? -Thiago : Malheureusement. Ca rajoute un problème en plus, si je deviens sa femme nous allons être ensemble à l'extérieur plusieurs fois et me faire photographier par des inconnus et être sur internet me déplaît fortement. Il sort son téléphone et l'utilise en m'ignorant, je pense qu'il y a pas de feeling entre nous ou nous somme tous les trop fermé pour entamer une conversation. Il y a une chose dont je peux pas me plaindre c'est beauté, Allah lui donné une très belle tête et ses parents aussi d'ailleurs. -Moi : Pourquoi t'as accepté ? il me lance un regard Le mariage, pourquoi t'as dis oui ? -Thiago : il hausse les épaules J'sais pas puis en vrai ça ne change rien pour moi, marié ou pas je serais jamais là pour toi donc j'm'en fous. -Moi : Tu seras jamais...là ? -Thiago : J'suis basketteur, toute mes journées je les consacres à mes entrainement, le soir quand je rentre chez moi, je me douche, mange vite fait puis j'pars dormir et c'est comme ça tous les jours. Avoir un mari absent ? Autant qu'on ne se mari pas. -Moi : Tu n'as pas de jours de repos ? -Thiago : Si, mais vu que j'ai rien à faire je m'entraine. Crois pas que j'vais les passer avec toi aussi. Aïe ça fait mal, je souffle en confirmant ses propos de la tête. Au-delà de son caractère légèrement froid, il n'a pas l'air d'être quelqu'un de méchant au contraire, je ne suis pas encore en confiant mais rester ici avec lui me rassureras bien plus qu'être avec un autre homme. -Thiago : Putain... Je sors de mes pensées et le regard. -Moi : Dis ? -Thiago : Hum ? -Moi : Tu sais que si j'accepte je pourrais profiter de ta célébrité et surtout de ton argent ? -Thiago : Je sais. -Moi : Et ça te dérange pas ? Comme tout à l'heure il pose son regard sur moi. -Thiago : Tu seras ma femme, tu feras ce que tu as à faire. -Moi : En fait tu t'en fous ? -Thiago : C'est ça. Je le regarde disant rien et lâche plusieurs soupire, ça va être compliqué avec lui même pour apprendre à le connaitre sans parler du mariage. Je suis sûre qu'il n'est pas comme ça avec ces coéquipier au basket ni comme ça avec ses parents ou un membre de sa famille. Il me fait pas confiant et ne veut pas ouvrir la conversation avec moi, c'est normal. Après les paroles que je lui ai dite, il doit sûrement se dire que si j'accepte je vais profiter de lui alors qu'en soit mes parents ayant énormément d'argent je n'ose même pas leur demandé ou même prendre dans mon compte alors qui est déjà bien rempli. Alors que nos macdo arrivent, mon sourire s'agrandit. -Moi : Bonne appétit ! Bismillah. Je commence à manger mes potatoes en souriant, ça faisait longtemps que je n'avais pas mangé ça et j'avoue que ça m'a manqué. Le macdo est pas loin de chez moi et pourtant je ne viens presque jamais ici. -Thiago : T’es heureuse comme ça là pour un macdo ? -Moi : Ça fait hyper longtemps que je n’en ai pas mangé donc oui je suis heureuse. Il croque dans son hamburger en me regardant droit dans les yeux, son regard me troublait un peu, en fait nan beaucoup. Il est intimidant à cause de sa taille, sa corpulence et surtout sa voix alors quand il me regarde comme il le fait à l’instant je suis troublé mais pas gêné. Je finis par détourner le regard, les yeux de regard je ne sais pas faire en plus il faut pas que j’oublie que cet sera peut-être bientôt mon mari et que je porterais son nom de famille. J’ignore pourquoi mais manger comme ça avec lui me gênait pas, on ne parlait pas en fait y avait pas besoin de dire des paroles. Je souris en croquant dans mon hamburger, je devrais vraiment en manger plus souvent ce goût me manque vraiment. En mangeant dans le silence une question m’est venue comme ça, je regarde Thiago qui était sur son téléphone au lieu de manger. -Moi : Mais attends...pourquoi t’es en France et là au macdo avec moi ? Tu devrais pas être au État-Unis en train de préparer l’un de tes matchs ? -Thiago : À ton avis ? -Moi : Je sais pas. Il me regarde longuement et enlève sa capuche, j’ouvre mes yeux en grand et regarde autour de nous. Il rit bruyamment et remets sa capuche. -Thiago : J’suis en vacance et il me reste jusqu’à aujourd’hui pour apprendre à te connaître un minimum et je compte bien passer mes dernières heures avec toi, Aïcha.

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