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Prisonnière - Tome 1

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Manon se réveille amnésique dans un hôpital. Seuls Julien, son compagnon, et Amandine, sa cousine, peuvent lui permettre de savoir qui elle est.

Qui suis-je ?

Pourquoi suis-je dans cet hôpital ?

Tant de questions me passent en tête mais aucune réponse …

Amandine, ma cousine, et Julien, mon fiancé, me retrouvent enfin pour lever le voile sur une partie de ma vie, m’épauler dans cette difficile épreuve qu’est l’amnésie.

Mais, un étrange sentiment remonte au fond de moi.

Pourquoi suis-je persuadée de ne pas être celle qu’on me dit ?

Que cherche réellement ma famille ?

J’apprendrai vite que la vie n’est pas toujours celle que l’on croit.

Une fois la porte fermée, nous ne savons pas ce qui se cache entre les murs …

Vainqueur des « w*****d Awards 2018 consacré aux histoires en cours » dans la catégorie Fiction Générale.

Entre mensonges et manipulations, Prisonnière est réservé à un public averti.

Manon est-elle réellement celle qu'on lui dit être ? Découvrez dès à présent le premier tome de cette série de dark romance dont vous ne ressortirez pas indemne !

EXTRAIT

Je suis tirée du sommeil par des bruits dans le couloir, une femme parle fort avec une voix aiguë, désagréable. Ma porte s'ouvre et je reconnais tout de suite le docteur suivi d'un couple.

— Manon, ma chérie ! Tu nous as fait une telle peur ! hurle la femme.

Manon ? Donc je m'appelle comme ça. Mais c'est qui eux ? Leurs visages me sont inconnus, les souvenirs ne remontent pas ! L'homme me regarde de façon étrange, comme s'il guettait mes réactions.

— Mademoiselle Rames, votre cousine et votre compagnon ont fait le tour des hôpitaux pour vous retrouver. La conversation que j'ai entretenue avec eux nous éclaire sur votre arrivée ici. J’ai expliqué votre amnésie à vos proches et les examens médicaux que vous aurez à passer aujourd’hui. Mais peut-être que voir votre famille vous permet de retrouver un peu de mémoire ?

Hein ? Quoi ? C'est à moi qu'il parle là ?! Ces gens sont ma famille ? Je me répète ce que le docteur vient de dire.

Manon Rames ...et eux seraient ma cousine et mon compagnon ? Mais pourquoi je ne les reconnais pas ? Si nous sommes ensemble avec cet homme, c'est que je dois l'aimer, donc je devrais me rappeler ! La migraine commence à vouloir refaire cette surface à force de réfléchir !

— Je suis désolée, je ne me souviens de rien ... J'ai mal à la tête.

Je ne peux rien répondre de plus, ce sont eux qui pour l'instant vont pouvoir me dire qui je suis.

A PROPOS DE L'AUTEURE

Marion Fenice est une maman comblée de trois enfants, proche de la trentaine. Native du Nord de la France, elle a quitté sa région natale il y a plus de dix ans. Elle a toujours rêvé de travailler dans le monde de l’édition, le destin en a décidé autrement : elle est devenue commerçante indépendante. Grande lectrice depuis petite, elle ne passe pas une journée sans lire, quel que soit le style, c’est essentiel pour elle de plonger dans un livre et se laisser porter par l’histoire. Elle a commencé à écrire des poèmes très jeune, une façon pour elle de faire face à ses émotions, de s'en libérer. Son imagination ne s’arrête jamais : de la romance au fantastique en passant par le dark et la Bit-Lit, elle aime laisser partir toutes ses idées sur le papier.

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Dark Romance Éditions Art en mots. Illustration graphique : Marion F Il n’est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. Périclès Chapitre 1 Lara Fabian ; Demain n’existe pas. Je les entends parler, il me semble que c’est de moi, comme si je n’étais pas là …ouvrir les yeux m’est impossible, une douleur me vrille le crâne. Mais qu’est-ce qui se passe ? J’ai peur, un tas de questions se bousculent dans ma tête ! Il faut que je me calme, que je prenne le problème comme il vient, et surtout, essayer de comprendre malgré ce sentiment qui me colle à la peau. Où suis-je ? À qui appartiennent ces voix que j’entends ? Pourquoi ne puis-je pas ouvrir les yeux ? Mais surtout ... Qui suis-je ? Une peur immense s’empare de moi. Un léger son à peine audible sort de ma gorge, il faut que je sache ce qui se passe, RÉPONDEZ-MOI ! La pièce est redevenue silencieuse tandis qu’une main me touche le bras. — Restez calme, mademoiselle, essayez d’ouvrir les yeux doucement. J’ai l’impression que cette voix d’homme s’éloigne au fur et à mesure qu’il prononce ces mots. J’essaie de lutter pour rester le plus près possible de cette voix. Il saura, je l’espère, répondre à mes questions. Dans un effort ultime, mes paupières s’ouvrent me laissant voir une silhouette avant que je ne me rendorme sans pourvoir y faire quoi que ce soit. Mes paupières arrivent enfin à s’ouvrir … Combien de temps s’est écoulé depuis que j’ai essayé de sortir des brumes qui envahissent mon cerveau ? J’ai mal à la tête, un marteau piqueur a décidé de loger dans ma boîte crânienne et le bouton-stop est introuvable. Je me redresse comme je peux dans le lit sur lequel je suis allongée pour regarder ce qui m’entoure. Je suis dans une chambre entièrement blanche, une perfusion plantée dans mon bras, des machines reliées à moi qui bipent sans arrêt. Je ne sais peut-être plus ce qui s’est passé, mais je sais que je suis à l’hôpital ! La porte s’ouvre soudainement sur un homme me faisant sursauter. Cette silhouette, je la connais, je l’ai déjà vue, j’en suis sûre ! Faites qu’il puisse m’aider ! — Bonjour mademoiselle, je suis le docteur Malcolt, me dit la silhouette en avançant vers les machines sur ma gauche. Ma vision se fait plus nette tandis qu’il s’avance vers moi, je peux le détailler. C’est un homme de taille moyenne, jeans sous sa blouse de travail et chaussures de ville au pied, son visage paraît doux. Je tente de me lever pendant qu’il examine les constantes des machines, mais un petit cri de douleur le fait se retourner. — Restez allongée, vous allez vous faire encore plus mal. Je vais vous donner de quoi boire un peu et redresser le dossier de votre lit. Il me tend un verre d’eau, je sens qu’effectivement je me redresse. Il me regarde avec compassion comme s’il me comprenait … — Vous rappelez-vous pourquoi vous êtes ici mademoiselle ? Pouvez-vous me donner votre nom ? J’essaie de me rappeler, mais c’est le trou noir et pour couronner le tout, aucun son ne veut sortir de ma bouche. Ne me dites pas qu’en plus de ne pas me rappeler ce que je fais là j’ai aussi perdu l’usage de la parole ? La peur que je ressentais déjà s’amplifie, je panique. La machine, derrière le docteur, bip de plus en plus vite de plus en plus en plus fort ... C’est impossible d’oublier qui on est, ce n’est que dans les séries à la télévision qu’on voit ça, pas dans la vraie vie. Une panique intense s’empare de moi ...Et si je ne me rappelais jamais qui je suis, si je me retrouvais du jour au lendemain seule au monde alors que j’ai peut-être une famille qui m’attend ? — Ce n’est rien, calmez-vous ! Vous avez été déposée devant la porte des urgences inconsciente. Ça ne vous rappelle rien ? Je pense que mon expression doit en dire long puisque le médecin me regarde avec un petit sourire de désolation. Qui aurait pu me poser là, mais surtout pourquoi étais-je inconsciente ? Plus j’essaie de me rappeler plus la douleur dans mon crâne se fait ressentir intensément. Le docteur Malcolt doit le comprendre, car il me reprend le verre et, baisse le dossier de mon lit. — Ne vous inquiétez pas, vous venez de vous réveiller, ça va vous revenir quand le choc sera passé. C’est quelque chose de fréquent chez les personnes ayant subi un traumatisme, mais ce n’est pas irrévocable. En attendant, reposez-vous, je reviendrais vous voir plus tard. Je le regarde se diriger vers la sortie de ma chambre. Mes paupières se ferment déjà sur mes interrogations … Le docteur a tenu parole, il est revenu tard dans la nuit. Je ne voulais pas qu’il voie que j’étais réveillée, je ne veux pas entendre d’autres questions tant que je n’aurais pas les réponses. J’essaie de me remémorer la moindre petite chose, je pense à des couleurs, des bruits quelconques, à n’importe quoi en priant que même un petit souvenir me revienne en mémoire. J’ai beau me retourner le cerveau dans tous les sens, rien ne revient, je deviens folle de ne pas comprendre ce qu’il m’arrive ! J’ai besoin d’air, de sortir de là, m’enfuir très loin jusqu’à ce qu’une personne me reconnaisse, m’explique qui je suis et d’où je viens. Les heures passent, mais je ne trouve pas le sommeil. Je presse la sonnette que je n’ose pas lâcher, comme une bouée de sauvetage. J’aurais aimé la presser pour dire “ Je m’appelle unetelle, je viens de là ”, mais ce n’est pas le cas … — Vous avez sonné ? Une infirmière d’un certain âge au visage tendre passe la tête dans l’embrasure de la porte. Des mots se bousculent dans ma tête, mais juste un chuchotement franchit mes lèvres ; “ dehors ”. — Dehors ? Je suis désolée ma petite, je ne peux pas vous laisser sortir à cette heure et encore moins dans votre état. Mais je vais entre-ouvrir la fenêtre si vous le désirez. En même temps qu'elle dit ces mots, l'infirmière se dirige vers la fenêtre. La nuit est tombée déjà, mais l'air qui passe par la petite ouverture reste chaud et étouffant. — Je peux rester un peu avec vous si vous le voulez. Peut-être qu'un peu de compagnie vous fera du bien. Le docteur Malcolt nous a expliqué que vous ne lui aviez pas parlé, je vais faire la conversation avec un peu de chance, ça sera mieux que tout à l'heure et vous me répondrez  ! C'est avec un énorme sourire que l'infirmière me raconte sa vie. Elle s’appelle Alice, vit seule, ses enfants sont grands et indépendants, son mari est parti depuis des années. Elle me raconte des anecdotes toutes plus amusantes les unes que les autres et quand un sourire naît sur mon visage ses yeux s'illuminent. Ça me rassure de l’avoir près de moi, je me sens bien, en confiance ... — Alors, ma petite, maintenant que tu connais tout de moi, parle-moi un peu de toi. Alice attend patiemment que je lui réponde. Son tutoiement ne me dérange pas bien au contraire, j’ai l’impression que ça renforce le lien qui se crée entre nous, un peu comme si nous étions de vieilles amies. Les mots qui se bousculaient dans ma tête commencent à se calmer et je lui réponds dans un murmure. — Je ne sais pas qui je suis. — Ça va revenir, ne t'inquiète pas. Tu sais parfois une odeur, un objet peut te ramener des souvenirs. J'espère de tout cœur que ce qu'Alice me dit est vrai … Je ne supporte pas être dans ce flou total, ça ne fait que vingt-quatre heures, mais je deviens déjà folle. C'est une petite heure après mes mots et ses paroles réconfortantes qu'Alice quitte ma chambre pour que je puisse me reposer encore un peu. Chapitre 2 Slimane et Léa Castel ; Abîmée Je suis tirée du sommeil par des bruits dans le couloir, une femme parle fort avec une voix aiguë, désagréable. Ma porte s'ouvre et je reconnais tout de suite le docteur suivi d'un couple. — Manon, ma chérie ! Tu nous as fait une telle peur ! hurle la femme. Manon ? Donc je m'appelle comme ça. Mais c'est qui eux ? Leurs visages me sont inconnus, les souvenirs ne remontent pas ! L'homme me regarde de façon étrange, comme s'il guettait mes réactions. — Mademoiselle Rames, votre cousine et votre compagnon ont fait le tour des hôpitaux pour vous retrouver. La conversation que j'ai entretenue avec eux nous éclaire sur votre arrivée ici. J’ai expliqué votre amnésie à vos proches et les examens médicaux que vous aurez à passer aujourd’hui. Mais peut-être que voir votre famille vous permet de retrouver un peu de mémoire ? Hein ? Quoi ? C'est à moi qu'il parle là ?! Ces gens sont ma famille ? Je me répète ce que le docteur vient de dire. Manon Rames ...et eux seraient ma cousine et mon compagnon ? Mais pourquoi je ne les reconnais pas ? Si nous sommes ensemble avec cet homme, c'est que je dois l'aimer, donc je devrais me rappeler ! La migraine commence à vouloir refaire cette surface à force de réfléchir ! — Je suis désolée, je ne me souviens de rien ... J'ai mal à la tête. Je ne peux rien répondre de plus, ce sont eux qui pour l'instant vont pouvoir me dire qui je suis. — Vous êtes encore faible mademoiselle Rames, les souvenirs peuvent mettre du temps à remonter. Tâchez de vous reposer encore un peu, je vous laisse avec vos proches et repasserais vous chercher pour une IRM dans quelques heures. Sur ces mots, le docteur sort de ma chambre me laissant avec ces deux inconnus. — Manon, nous savons que tu n'as aucun souvenir. Je suis Amandine, ta cousine, et là c'est Julien ton futur mari. Tu as bu, beaucoup trop, vous vous êtes un peu disputé avec Julien et tu es partie. Nous avons essayé de te retrouver avant de faire le tour des hôpitaux. Tu ne te souviens pas ? Elle parle vite, sa voix aiguë me perce les tympans. Je suis donc Manon, fiancé à ce monsieur, Julien, et en plus je bois ! Si elle le dit ...je dois la croire, je n’ai pas d’autre choix. Ce Julien me regarde étrangement, peut-être l'ai-je blessé durant notre dispute, ça expliquerait sa froideur. — Non, je suis désolée, dis-je honteusement. — Ce n’est rien, ça te reviendra plus tard. En attendant, nous sommes là et nous allons prendre soin de toi maintenant. Le docteur nous a expliqué que tu n’avais rien de cassé, juste une petite commotion à la tête. Si les résultats d’examens sont bons, nous pourrons j’espère vite rentrer à la maison. Me dit ma cousine en se tournant vers Julien. Il s’approche de moi, hésitant. Sûrement notre dispute qui doit encore le refroidir, pour que j’en vienne à me retrouver à l’hôpital. Il pose sa main sur la mienne, et rien … Je m’attendais à ressentir des frissons, même une connexion entre lui et moi, mais là, rien du tout, même pas une petite chaleur qui remonterait le long de ma main. Je les écoute discuter des balades de prévues quand je serais de retour, des soirées plateau télé qui nous attendent ... Je comprends enfin au moins crois comprendre qu’Amandine restera auprès de nous à ma sortie, sûrement pour épauler mon compagnon dans ma convalescence. J’avoue que je me sens rassurée, je ne me voyais pas rester seule avec un homme que je suis censé aimer, mais qui est un parfait inconnu pour moi pour le moment. Deux heures se sont écoulées avant que le docteur ne vienne me chercher pour l’examen dont il m’a parlé. Je n’entends pas ce qu’ils disent quand je suis dans ce tube qui me scanne de long en large et en travers. Je ne les écoute pas pendant que nous revenons dans ma chambre, j’ai l’esprit ailleurs. Je ne comprends pas pourquoi le visage de ma famille de ne ramène pas ne serait-ce qu’un seul souvenir, même un petit ? La discussion se prolonge devant ma porte entre mon fiancé, ma cousine et le médecin qui s’occupe de moi. La journée passe à une vitesse folle, les heures de visites vont être terminées et apparemment ce n’est pas aujourd’hui que je vais pouvoir sortir. Amandine referme la porte derrière elle avant de m’expliquer que ma commotion est très légère et que je ne devrais plus rester longtemps ici, une histoire de quelques jours que je puisse me reposer et ensuite nous rentrerons chez nous reprendre notre vie. Julien reste dans un coin de la chambre sans dire un mot. J’en profite pour le détailler, grand, musclé, mais le visage tellement froid que je ne me sens pas à l’aise en sa présence. Je ne tourne vraiment pas rond moi. Comme je l’avais compris, l’heure des visites touche à sa fin, c’est une infirmière qui demande poliment à mes proches de partir. Julien s’approche de moi pour m’embrasser sur la joue, suivi d’Amandine qui se penche sur moi pour m’embrasser le front, son collier pend devant mes yeux comme s’il essayer de m’hypnotiser. Ils se dirigent vers la porte, mon cerveau sort un peu de sa torpeur. La pierre de son collier me rappelle quelque chose ! C'est lorsque la porte se referme, me laissant seule, que ça me revient ;

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