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Déboires

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Le déboire d’une violence est toujours amer, le réveil d’un excès toujours pénible.

MARIE-ANGE

Je suis assise installée sur une natte étendue sur le sol, les jambes allongées.

Même si la réalité que je vis en ce jour s'est imposée à moi depuis hier je n'arrive pas à y croire,  comment est-ce possible ? Pourquoi moi ? Pourquoi nous ? Pourquoi maintenant ?

Je commence à me rappeler de certaines choses, certains souvenirs , son sourire, sa façon de me déranger, une larme coule sur ma joue,  puis une autre, mes yeux très vite deviennent une fontaine

- Pardon Marie-Ange ne commence pas dit ma sœur

Est-ce que je gère ça, c'est comme ci cette phrase vient d'allumer ma détresse

- Pourquoi Seigneur, pourquoi ? Pourquoi tu me fais ça ? Pourquoi tu me l'as enlevé ? Je vais rester avec qui dorénavant dans cette grande maison ? Eh ! Max ooooooo ! Aie mon cœur ! Max eeeeeehhhhh ! Ouille ouille ouille ! Tu me laisses à qui ? Tu pars où ?

- Ma sœur laisse comme ça pardon

- Je laisse comment ? Je laisse comment ? Aie mon cœur !

Je touche ma poitrine, j'y sens une douleur mais j'ai l'impression même en touchant,  même au travers de cette douleur que mon cœur n'est pas là, il est parti,  il est parti avec Max.

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Déboires: 01 MARIE-ANGE Je suis assise installée sur une natte étendue sur le sol, les jambes allongées. Même si la réalité que je vis en ce jour s'est imposée à moi depuis hier je n'arrive pas à y croire,  comment est-ce possible ? Pourquoi moi ? Pourquoi nous ? Pourquoi maintenant ?  Je commence à me rappeler de certaines choses, certains souvenirs , son sourire, sa façon de me déranger, une larme coule sur ma joue,  puis une autre, mes yeux très vite deviennent une fontaine - Pardon Marie-Ange ne commence pas dit ma sœur Est-ce que je gère ça, c'est comme ci cette phrase vient d'allumer ma détresse - Pourquoi Seigneur, pourquoi ? Pourquoi tu me fais ça ? Pourquoi tu me l'as enlevé ? Je vais rester avec qui dorénavant dans cette grande maison ? Eh ! Max ooooooo ! Aie mon cœur ! Max eeeeeehhhhh ! Ouille ouille ouille ! Tu me laisses à qui ? Tu pars où ?  - Ma sœur laisse comme ça pardon - Je laisse comment ? Je laisse comment ? Aie mon cœur !  Je touche ma poitrine, j'y sens une douleur mais j'ai l'impression même en touchant,  même au travers de cette douleur que mon cœur n'est pas là, il est parti,  il est parti avec Max.  Je venais de perdre mon chéri, mon Max. J'ai été mariée à cet homme pendant seulement six ans mais cela fait douze ans que je le connais. Bel homme, intelligent, cultivé, gentil, il était l'exemple de l'homme parfait que toute femme recherche. Que ne m'a-t-il pas fait Max ? Il m'a tout donné, il a été une bénédiction dans ma vie, il l'a changé complètement. Seulement, je n'ai aucun souvenir de lui ; à cette autre pensée ma douleur s'accentue, je me laisse tomber,  je pleurs en bougeant dans tous les sens possible si ça me permet d'évacuer ma douleur ou du moins la réduire. Ma sœur essaye autant qu'elle peut de me soulever, elle finit par y arriver, elle arrive également à me calmer - Depuis hier tu es dans cet état me dit-elle, tu n'as pas mangé,  tu espères quoi en agissant ainsi ? Retrouver Max ?  - Je fais quoi ici (dis je faiblement),  je sers à quoi ici ? (je recommence à pleurer)  - Tu estime ne pas être importante pour moi ? Tu penses que Max voudrait te voir ainsi ? Fais un effort s'il te plaît  Elle fait un signe de la main à quelqu'un je ne sais même pas qui, cette personne se rapproche de nous, je ne prêtais presque plus attention à ce qui se passait autour de moi. La personne dépose une assiette que ma sœur prend la peine d'ouvrir,  pousse l'assiette vers moi, je secoue déjà la tête en signe de non - S'il te plaît, mange dit-elle Je ne réagis pas - Marie Ange s'il te plaît, il faut que tu manges - Pour qui ? Je mange pour qui ? Laissez moi allez rejoindre mon mari,  laissez moi allez rejoindre Max ooooo, eh Max, tu me laisses à qui ?  - Max n'est pas la seule personne qui tient à toi,  nous également nous t'aimons et te demandons juste de t'alimenter, nous voulons juste que tu prennes un peu de force - Après tout ça vous serez où ? Chacun chez soi avec son mari et ses enfants, mon mari n'est plus,  l'enfant même... aie aie aie, ouille ooooo, Seigneur pourquoi tu me fais ça ? Max me laisse à qui ? Même l'enfant ... même l'enfant pour rester avec moi ici il n'y a pas,  aie oooo aie !   je n'ai pas eu la chance de faire un enfant à Max. Même présentement, je suis encore en plein traitement et lui, il est parti.  Oh Max ! Pourquoi es-tu parti si tôt ? A ces pensées, je fais toute une crise de larmes, bousculant l'assiette qui était posée à côté de moi. Je ne sais pas si je pourrai vivre sans lui. Peut-être vais-je mourir aussi !  J'ai envie aussi de partir mais j'ai peur car je sais que provoquer soi-même la mort est une abomination. Oh Max ! A qui me laisses-tu ? Les membres de ma famille sont là autour de moi ; mais Max n'est pas là et encore moins un souvenir de lui. Ce douloureux évènement s'est passé hier ; la mort, une fois encore, a frappé. Il n'y a pas plus gourmande que la mort ;  je me demande même s'il existe un seul jour où la mort ne prend quelqu'un. Hier, c'est mon Max qu'il a fallu qu'il prenne ! C'est avec Max que j'ai découvert les merveilles de l'amour. Avant de le rencontrer, je n'avais que des tocards comme prétendants ; Max a su conquérir mon cœur et baissé ma garde et ma méfiance envers les hommes. Il m'aimait beaucoup et je l'aimais aussi ; je fonds une fois encore en larmes. Cette période de deuil sera très difficile pour moi ; je suis très triste car devant ce que je considérais comme une injustice, je ne savais que dire et encore moins que faire. Mon cœur est lourd et ma gorge serrée. Quand un proche nous quitte, la vie paraît si fragile ; il reste de l'être aimé l'amour et de beaux souvenirs ; en ce moment d'intenses émotions, tout paraît futile. J'espère que j'aurai la force de tenir. Ai-je même envie de tenir ?  FRIDA Je pleurais à chaudes larmes quand mon amie Blandine fait son entrée chez moi ; dès qu'elle voit mon visage baigné de larmes, elle m'interroge : -         Frida, pourquoi pleures-tu ? Que t'arrive-il ? Est-ce un décès dans ta famille ? Je lui réponds par de nouveaux sanglots. Elle s'adresse encore à moi : -         Ou est Aubin ? Aubin, c'est mon mari et c'est précisément lui qui me fait pleurer. Il vient de me briser le cœur. Après  juste un an de mariage, il a osé me tromper ! Cet après-midi, en rangeant ses affaires, j'ai découvert cette lettre dans une de ses poches. Est-ce que quelqu'un pourrait comprendre ma douleur ?  Je souffre terriblement. Ah ! Ce s****d d'homme ! N'obtenant aucune réponse de moi, Blandine essaie de me réconforter : -         Voyons, calme-toi Frida ; je ne sais pas ce qui te fait pleurer mais sache que quelle que soit cette chose, Dieu est au contrôle. Cela ne m'étonne pas de Blandine ; elle est très pieuse et ne parle que de Dieu ; devant mon silence, Blandine poursuit : -         Reste forte ; il n'y a jamais de problèmes sans solutions. Dieu est là pour toi ; Franchement ! Blandine commence à m'énerver ; moi j'ai un problème sérieux et elle me parle de Dieu. Où était ce Dieu quand mon mari me trompait ? Lorsque je finis d'en vouloir à Blandine et à son Dieu qu'elle loue à  temps et contre temps, aime tant, je commence à m'en vouloir.  Quelle naïve j'ai été, une véritable idiote,  il s'est bien joué de moi ce s****d !  Je croyais mon homme épuisé par ses nouvelles fonctions. Or, il se la coulait douce entre les cuisses d'une autre ! Ce soir, il m'entendra! Moi, son épouse véritable, humiliée ! Ça ne vas pas se passer ainsi,  je dois me venger ! Ah  Aubin ! Blandine reprend encore : -         Ne pleure pas ma chérie ! Sèche tes larmes ! J'essuie effectivement mes larmes ; Blandine m'apporte un verre d'eau fraîs. Je bois goulûment ; on dirait que mes larmes commençaient à me déshydrater. Je me sens fatiguée. C'est à croire que pleurer est une activité. Je me calme en soupirant puis je m'adresse à Blandine. -         Blandine, tu ne peux pas savoir la réaction d'un cœur de femme devant la trahison de son mari. -         Trahison ? Aubin t'a trompé ? -         Oui ! -         Et comment l'as –tu appris ? -         Laisse tomber, ce n'est pas important la manière dont je l'ai appris ; ce qui compte, c'est le fait. Jamais je ne lui pardonnerai ! Jamais !  -         Ne parle pas ainsi Blandine, tu dois en discuter avec Aubin ; -         Je n'ai rien à lui dire. -         Pourtant, il vous faut dialoguer ; la communication, c'est essentiel dans une relation! -         Ecoute Blandine, je veux être seule ; laisse-moi seule s'il te plaît. En fait, j'en ai marre de tout ce que Blandine disait ; ça me passe au travers. Je sais bien que Blandine est vexée par mes propos, mais elle ne le montre pas ; elle saisit son sac posé sur le canapé et me dit : -         Je comprends ton désir de rester seule ; mais avant de poser n'importe quel acte, réfléchis aux conséquences. Je sais que c'est un moment délicat que tu traverses, mais si tu as envie d'en parler, tu peux compter sur moi. Dans la parole de Dieu, il est dit « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein ». A plus tard Frida. Je ne prends même pas la peine de lui répondre ; Blandine, je l'aime bien mais elle m'énerve avec son affaire de Dieu là ; pff ! Madame Dieu. Est-ce ça qui va résoudre mon problème ? Est-ce ça qui va rendre Aubin fidèle ? Non non ! Je vais m'occuper personnellement de son cas, il va m'entendre et même tout le quartier va nous entendre !  LUCIE En attendant ma copine Brigitte qui devrait arriver, je suis assise dans mon studio situé dans une cour commune, réfléchissant. Je cogite au moyen de payer le loyer ce mois-ci ; d'habitude, je fais de petits jobs pour m'en sortir mais ce mois-ci, cela a été très difficile ; je n'en ai pas trouvé ; mon existence se complique de jour en jour ; trouver un travail largement rémunérateur dans ce pays est vraiment difficile ; il paraît qu'il faut avoir des relations. Même se débrouiller n'est plus facile,  à croire que certaine personne aime développer leur richesse en appauvrissant de plus en plus les autres, même la simple vente de petit truc ce n'est pas évident avec les impôts et autre démarches légales.  Jusqu'à quand vais-je souffrir autant ?  C'est comme si je suis seule au monde. Ma mère est internée dans un asile psychiatrique ; elle est prise en charge par les membres de sa famille qui trouvent qu'ils en font déjà trop ;  personne ne veut m'aider ; ils disent que je suis déjà grande et que je dois me débrouiller seule. J'ai dû arrêter mes études, qui allait gérer tout ça ? Aujourd'hui,  j'ai des difficultés à payer le loyer, Brigitte m'a dit qu'elle a une proposition pour moi ; elle doit venir tout à l'heure me chercher pour me trouver un job, histoire de me dépanner ; heureusement pour moi ! Mais je devais tout de même réfléchir que les autres jours, penser à d'autre solution si le plan de Brigitte ne fonctionne pas. Toc toc toc ! Ah ! C'est certainement Brigitte qui frappe à la porte ; je lui crie que c'est ouvert ; elle entre et s'exclame : -         Lucie, ce n'est pas possible ! Tu t'enfermes dans une si grande chaleur ? -         Oh, que veux-tu ? Les soucis font que je ne sens aucune chaleur ; La vérité c'est que j'avais mis mon ventilateur en gage pour solder une partie de mes dettes et avoir de quoi manger -         Laisse les soucis ; tu te feras beaucoup d'argent dans ce nouveau job ; -         De quoi s'agit-il au fait ? -         Suis-moi, tu comprendras. Je me baisse pour enfiler mes chaussures quand j'entends Brigitte me demander de me changer : -         Cette tenue est minable Lucie ; tu dois la changer ; -         Tu sais que j'en ai très peu ; en plus, pour aller travailler, inutile de se saper ; -         Tu penses que c'est un boulot comme ce que tu fais d'habitude ? Détrompe-toi, ce n'est ni le ménage, ni la lessive ; ne t'inquiète pas ; je t'ai prévu une tenue. Elle me tend une robe courte et me demande de l'enfiler ; son geste m'intrigue mais je n'en fais pas une histoire non plus ; c'est juste qu'elle veut m'aider en plus, dans l'état où je me trouve je n'ai pas le choix non plus  FRIDA J'ai pensé à tout,  même à emballer mes choses à l'instant pour retourner chez ma mère puis, non, je ne peux pas retourner chez ma mère car l'humiliation sera encore plus grande. C'est lui qui avais fauté, pourquoi moi je devais partir ? En plus, ceux qui avaient prédit que je ne durerai pas dans un foyer vont se moquer de moi. Celles qui étaient jalouses de mon mariage feront la fête. Certains membres de ma famille vont applaudir. Non, autant que je reste mais désormais je sais sur quel pied danser avec mon mari. Blandine me conseille d'en parler avec lui ; je n'ai pas ce temps à perdre; il va encore me faire des tas de belles promesses qu'il ne tiendra aucunement. Désormais, il fait pour lui, je fais pour moi. Je décide de parler de cette situation à ma mère mais elle me déçoit par sa réaction : -         Frida, laisse-moi te poser quelques questions; -         Vas-y maman ; -         Aubin te nourrit il correctement ? -         Oui. -         Assure-t-il son devoir conjugal ? -         Oui ; -         Te donne-t-il de l'argent ? -         Oui ; -         Te frappe-t-il quand il est en colère ? -         Non. -         Mais ma fille,  où est donc le problème ? Les hommes sont ainsi faits ; chez nous, il y a un proverbe qui dit que l'homme est fait pour l'extérieur et la femme pour l'intérieur. S'il veut se distraire par moments avec une autre fille, ça fait quoi ? La réaction de ma mère m'étonne ; je savais qu'elle est une femme soumise avec des idées de l'antiquité mais là, elle exagère. Je réplique avec colère : -         Maman, ne me dis pas que tu approuves ce que Aubin a fait !?  -         Non, je n'ai jamais dit que j'approuvais ; mais je te dis que ce n'est pas une raison pour quitter ton foyer. Je t'assure ma fille, crois-moi, si tu te mets à la recherche d'un homme fidèle, tu risques de le trouver à la veille de tes quatre-vingts ans. -         Donc pour toi, maman, il n'y a pas d'hommes fidèles ? -         Il en existe sûrement mais tu vas chercher longtemps avant d'en trouver ;  observe autour de toi à commencer par ton père qui a fait trois enfants dans mon dos avec trois femmes différentes ; regarde mes frères qui sont tous polygames ; même ton propre frère a quatre petites amies qu'il gère même si je ne suis pas d'accord ; Frida, prends ton mal en patience et reste dans ton foyer ; ne fais pas qu'on  vienne se moquer de moi ici. En plus, Aubin s'occupe très bien de moi ; ne me fais pas perdre cette opportunité. J'ai mal, très mal ! Même ma propre mère ne m'a pas soutenu. Elle trouve des arguments pour justifier l'infidélité. Pour éviter la dépression, j'ai pris la ferme décision de me prendre un amant. On m'avait toujours dit que c'était la seule manière de souffrir moins des trahisons des hommes qui sont tous infidèles et menteurs. MARIE-ANGE Toute la journée, je n'ai fait que pleurer ; je n'ai plus de goût à rien. Je ne suis même pas arrivée à manger malgré les supplications de Marie-Lyne ma sœur jumelle. J'ai le sentiment d'être amputée ; Il y a plein de monde autour de moi mais malgré cela, je me sens vide et seule. J'ai des crises de larmes chaque fois que je prends conscience que Max n'était plus là et ne le seras plus jamais. Je suis toujours assise sur la natte voyant les gens défiler pour présenter leurs condoléances ; même ceux qui du vivant de mon mari ne l'aimaient pas affichent une mine triste ; les gens allaient jusqu'à se rouler par terre alors que dans leur for intérieur, ils sont bien contents. Quelle hypocrisie ! Parmi tous ceux qui défilent lors d'un deuil, très peu sont ceux qui compatissent réellement. A partir de maintenant, je vais habiter seule dans cette grande maison ; après les funérailles, tous ceux qui sont là actuellement s'en iront et je serai toute seule. Je fonds encore en larmes. Je pleurais encore chaudement quand je sens qu'une personne qui tenait un enfant à la main vient s'installer près de moi. Je soulève ma tête pour la regarder, je tombe nez à nez avec le bébé, mon cœur se serre plus, je regarde la dame pour accepter ses condoléances croyant qu'elle vient me les présenter mais elle s'installe sur une natte, je ne la reconnais pas. Qui est-ce ? Qui est cette dame de la famille de mon mari que je ne connais pas ? A SUIVRE..... à

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