Cruel ! Pourtant...., je l'aime.

ATTENTION : J'avertis les lecteurs que cette histoire contient des scènes et des propos assez précis d'ordre sexuelles qui peuvent heurter la sensibilité de certaines personnes notamment les plus jeunes. Pour ce motif, mon histoire est destinée aux personnes âgées de plus de 16 ans. Chapitre 1 : Le retour du chef En ce jour d'automne, je suis là face à mon patron Hugo Davis, lui que j'ai t'en aimé et que j'aime probablement encore. Pourtant, il est devenu tellement ignoble, tellement mauvais ! Et oui, il est cruel et pourtant je l'aime ou je l'ai aimé ! Je ne sais plus vraiment pour être honnête ! Je ne comprends pas ce qui lui prend comment il a pu en arriver là, mais je pense que là, il a atteint un point de non-retour. En ce qui me concerne, si je ne trouve pas rapidement une solution, je pourrai dire qu'il a gâché ma vie. Il m'entraîne sur le divan, me baisse le pantalon avec beaucoup de violence et commence à me caresser. J'ai beaucoup de mal à me débattre. Je l'entends descendre la fermeture de son pantalon. Je me dis à cet instant que Hugo a complètement pété un plomb. Vous ne devez pas y comprendre grand-chose, mais voilà comment tout a commencé quelques mois plut tôt.... Moi, c'est Marine, Marine Bonel, j'ai trente-six ans. Je suis chef-adjointe d'une brigade de police criminelle à San Fransisco. Je suis française mais je suis arrivée aux USA il y a dix ans. Je voulais travailler au sein d'une brigade de police américaine et m'éloigner de la France après avoir vécu un drame. J'ai perdu mon mari dans un grave accident de la route alors que nous étions jeunes mariés. J'étais présente moi aussi et j'ai survécu malgré mes blessures. Malheureusement ça n'a pas été le cas pour lui. Mon fils Antoine était petit à ce moment-là, mais n'était pas présent. Il avait tout juste un an. Il a treize ans aujourd'hui et n'a presque pas connu son père. J'ai également eu une fille qui s'appelle Eva il y a cinq ans, mais le père n'a pas voulu l'assumer. Je travaille sous les ordres de Hugo Davis, même s'il m'a toujours considéré comme son égal. Il est tout simplement adorable. Je pense qu'une complicité est née au fil du temps. Déjà cinq ans que nous travaillons ensemble et pour tout vous avouer, je suis bêtement tombé amoureuse de lui. Après, je suis consciente qu'il ne se passera rien. Il a une petite amie Alice, fiancé depuis peu. J'aurais peut-être dû le lui dire avant qu'il ne rencontre sa fiancée. Je ne sais pas ! Enfin quoi qu'il en soit, c'est trop tard ! Six mois après avoir reçu une balle en plein dans le dos, qui lui a valu plusieurs mois de rééducation, Hugo revient au bureau, très heureux de retrouver son poste. Enfin, le jour de son retour il donne bien le change en tout cas. Nos hommes sont également ravis de revoir Hugo qu'ils apprécient tant. Je suis la première à l'accueillir de bon matin. - Bon retour parmi nous chef ! (lui faisant une accolade) - Merci ! Vous n'avez pas trop salopé mon bureau, c'est déjà ça ! (très sérieux) - Euh non, je ne me serais pas permise ! (étonnée par cette remarque qui ne lui ressemble pas vraiment) - Alors, dites-moi tout ! Parlez-moi des enquêtes en cours ! (froidement) - Actuellement, nous avons six enquêtes importantes en cours, deux secondaires et trois dossiers en attente. - Très bien ! Je vais évaluer les dossiers ! Ça fait beaucoup quand même ! Il faut se mettre au boulot là ! Mon absence s'est fait remarquer on dirait ! - Oui, on va s'y mettre. (déçu des reproches) - Je suis content de pouvoir m'y remettre ! (souriant) - Je suis contente de vous revoir Hugo ! - Moi aussi je suis heureux de vous revoir ! (souriant) - Vous m'avez manqué ! - On s'est revu il n'y a pas si longtemps que ça ! (souriant) - Oui, mais au bureau ! Vous n'étiez pas là ! - Ah oui ! Suis-je bête ! - Ce soir il y a un pot pour fêter votre retour ! - C'est encore votre idée ça ! - Peu importe, on avait envie de fêter votre retour. - ça me touche vous savez ! Il examine les dossiers et me voit passer dans le couloir, toujours avec le même sourire. Il se dit à ce moment-là que je suis une vraie pile électrique et que je n'arrête pas de faire des aller et retour. Il se rend compte à ce moment-là que je gère beaucoup de choses et que mon travail est exemplaire. Un moment plus tard, je viens le voir. - Adam est sur un nouveau dossier concernant le meurtre d'une mère de famille. - Très bien ! Vous savez Marine ! Vous devriez un peu lever le pied ! - Lever le pied, mais pourquoi ? - Je suis admiratif que vous supervisiez tout et que vous alliez toujours voir où les choses en sont, mais accordez-vous des pauses de temps en temps. C'est important pour votre santé. Puis le patron c'est moi. Je suis revenu donc accordez-vous du répit ! - ça me touche que vous vous préoccupiez de ma santé, mais ça va, ne vous en faites pas, puis je ne vais pas toujours voir ce qui se passe non plus. J'ai confiance en l'équipe. - Vous ne vous en êtes peut-être pas rendu compte, mais vous êtes passé pas moins d'une vingtaine de fois dans le couloir. Reposez-vous un peu ! - Je pense être passé deux fois ou trois peut-être ! - Vous ne vous êtes pas rendu compte alors ! C'est normal, ça devient des reflex et on ne se rend pas compte, mais je vous assure, vous n'avez pas arrêté. - Bon ben je ferai attention ! (perplexe) Le soir, Hugo vient au pot, heureux de revoir l'équipe. - Vous savez que normalement l'alcool est interdit ici ! - Nous ne sommes plus dans les heures de travail ! (dit Adam) - C'est vrai ! Mais évitez de me contredire quand même ! Je n'aime pas trop ça jeune homme ! - Euh oui ! D'accord ! Désolé ! - Non mais Adam ! Tu connais Hugo, il plaisante ! (dit naïvement Ashley) - Oui, oui, je sais ! - Ouais ! Enfin il ne faut pas non plus trop de laisser aller ! - Ça nous fait plaisir de vous voir en forme ! (dit Jonas) - Ben moi aussi ! (répond Hugo en riant) - Marine a assuré ! Mais vous nous avez manqué ! (dit Ashley) - Marine a fait du très bon boulot ! Elle a été exemplaire. (dit Hugo) - Merci Hugo ! - Mais de rien ! (me souriant en me touchant l'épaule) Dans sa tête, il apprécie à ce moment-là la bise que je lui donne, même s'il en est surpris. Il me regarde pour me sourire et se rend compte que j'ai déjà filé de l'autre côté pour servir à boire. - Elle est incroyable ! (souriant) Je sers à boire à mes collègues et tout le monde trinque au retour d'Hugo. Après la petite fête, je suis resté pour nettoyer avec Adam, Ron et Hugo. - Vous pouvez rentrer si vous voulez, je vais finir ! (dit Hugo) - Mais non, on va finir ! (dis-je) - Il n'y a plus grand chose ! (affirme Adam) Une fois la salle rangée, Ron et Adam rentrent chez eux. Hugo dispute avec moi. - En tout cas, je tiens à vous remercier pour tout ! Vous m'avez remplacé de manière exemplaire, mais je n'ai jamais douté de vos compétences ! - Merci ! - Puis j'admire votre spontanéité et la rapidité à laquelle vous faites les choses ! - Je suis rapide moi !? - Ben oui ! C'est efficace, mais rapide et si on peut associer les deux alors tant mieux ! - Oui ! - Puis merci pour votre petite attention lors du pot. C'était mignon ! Gardez ça pour vous, mais j'ai beaucoup apprécié. - Mais de rien Hugo ! Ça m'a fait plaisir ! Il semblerait qu'un quiproquo s'installe entre nous deux car Hugo parle de la bise dont il se souvient tant dit que je pense qu'il parle de l'organisation du pot de retour. A suivre