VIUn après-midi enfin, comme je descendais de mes appartements pour sortir, je la trouvai dans la sala. Depuis mon entrée dans la maison, c’était notre première rencontre sur ce terrain. Elle n’affecta pas d’être là par hasard ; son honnête et fruste gaucherie ignorait les artifices. Afin que je fusse bien sûr qu’elle m’attendait, elle me l’annonça immédiatement, mais en ajoutant que miss Bordereau désirait me voir ; elle me mènerait auprès d’elle tout de suite si j’en avais le temps. Eussé-je été en retard pour un rendez-vous d’amour, je serais demeuré pour cette visite, et j’exprimai sur-le-champ tout le plaisir que je prendrais à me mettre aux pieds de ma bienfaitrice. — Elle désire causer avec vous, vous connaître, dit Miss Tina, souriant comme si elle approuvait cette idée, et elle m