XXX À partir du jour mémorable où Iris avait déclaré à Hugues, qu’elle serait toujours pour lui une amie, mais jamais sa femme, il s’était juré d’exercer un vigoureux contrôle sur ses propres sentiments. À Dieu ne plaise qu’il crût tuer l’amour dans son cœur, il savait au contraire, que ses sentiments seraient finalement vaincus dès que le hasard des circonstances le rapprocherait d’Iris. C’était dans toute la sincérité de son âme, que Hugues entendait rester l’ami d’Iris, mais il existe dans la nature de l’homme, même du plus loyal et du plus ferme, une faiblesse incorrigible, lorsqu’une femme est en jeu. Puis, à l’insu de Montjoie, un poison subtil s’insinuait en son âme, y exerçant ses ravages usuels chaque fois qu’il avait à prendre une détermination au sujet d’Iris. En un mot il ét