Chapter 6

725 Kata
Coincé Shenie ne s'attendait pas à ce que l'ascenseur soit bloqué au milieu. Il faisait noire dans cet espace étroit. — Qu'est-ce qui se passe ? — J'ai tellement peur ! — Que quelqu'un allume la torche de son téléphone portable et appuie sur la sonnette de l'ascenseur ! Il y avait des cris tout autour. L'un d'eux alluma la lampe de sa portable et appuya sur la sonnette d'urgence calmement. — Calmez-vous, tout le monde. Nous allons envoyer un ouvrier pour réparer l'ascenseur. Veuillez attendre les secours. Une voix les réconfortait. La foule était légèrement réconfortée, mais elle paniquait toujours dans le noir. Certains d'entre eux continuaient à se plaindre à voix basse. Shannon était un peu inquiète :  — Directeur Hanks, allez-vous bien ? Charles acquiesça de la tête. — Je vais bien. Shenie était anxieuse. Elle ne savait pas combien de temps il faudrait pour réparer l'ascenseur. Et si sa mère se réveillait soudainement et ne pouvait pas la trouver ? Alors qu'elle était encore en train de s'inquiéter de cela, quelqu'un la poussa dans un coin. — Que fais-tu debout ici ? Bouge un peu par là. Je suis presque collé à la porte. L'homme était très fort et il avait repoussé Shenie avant qu'elle ne puisse réagir. Elle s'était alors heurtée à la personne à côté d'elle. Elle s'excusa à voix basse, puis dit à la personne qui l'avait poussée. — Pourquoi m'avez-vous poussée ? Allez-vous prendre la responsabilité si quelqu'un avait été blessé ? L'ascenseur étant rempli de personnes se plaignant les unes des autres, sa voix s'était noyée parmi elles, et il n'y avait pas de réponse. Une voix légère vint d'en haut : — Mademoiselle, vous me marchez sur le pied. La voix était agréable, mais elle était froide. Shenie eut une peur bleue et rétracta rapidement son pied. Pas étonnant qu'elle se soit sentie bizarre. — Désolée, je vais l'essuyer pour vous. Après que ces mots soient sortis de sa bouche, elle réalisa qu'elle ne pouvait pas du tout se pencher car l'ascenseur était trop bondé. — Oubliez ça, c'est bon, répondit l'homme. Elle pouvait sentir qu'il semblait l'éviter. Elle ne bougea plus. Après avoir marmonné un autre mot d'excuse, elle fronça les sourcils. Bien qu'il n'ait dit que quelques mots, sa voix lui semblait familière. Elle semblait l'avoir déjà entendue quelque part, et elle l'aimait beaucoup. — Attention ! Alors qu'elle était plongée dans ses pensées, une main s'enroula soudainement autour de sa taille. Avant qu'elle n'ait pu esquiver, l'ascenseur émit un énorme " clang " en se secouant fortement. Shenie était à peine capable de tenir debout si ce n'était pas à cause de la main qui la tenait. C'était encore cet homme. Elle pouvait reconnaître sa voix. — N'ayez pas peur, tout le monde. Nous réparons l'ascenseur. Une voix apaisante était sortie du haut-parleur au milieu des cris de la foule. Le cœur tremblant de Shenie s'apaisa un peu. — Merci, dit-elle. Charles baissa légèrement la tête. Au moment où il allait lâcher prise, ses sourcils froncèrent fortement et ses mains se figèrent. — Hum. Vous pouvez me lâcher maintenant, lui rappela Shenie. Bien qu'elle soit reconnaissante qu'il l'ait aidée, c'était vraiment inconfortable de se faire tenir dans les bras d'un étranger. — Ne bougez pas ! ordonna l'homme rapidement. Shenie était tellement effrayée qu'elle n'osait pas bouger :  — Que... Qu'est-ce qui ne va pas ? Est-ce que l'ascenseur va... Avant qu'elle n'ait pu finir sa phrase, un courant d'air chaud se répandit sur son cou et dans ses vêtements. — L'odeur de votre corps me semble familière, dit l'homme dans l'obscurité. Shenie pouvait sentir qu'il était très proche de son visage. Elle avait l'impression que s'il baissait davantage la tête, il pourrait l'embrasser. Elle fit un pas en arrière et essaya de se libérer de son étreinte :  — Je ne sais pas de quoi vous parlez, balbutia-t-elle. Cet homme était si étrange ! — Tu sens bon. C'est un parfum doux et c'est très spécial, disait Charles. Il ne l'avait pas lâchée. Au contraire, il resserra sa prise sur elle. Cette force familière, cette conversation familière... La douce voix de la veille avait résonné dans l'esprit de Shenie :  — Tu sens si bon. C'est doux. C'est très spécial. Serait-ce possible... Ses yeux s'élargirent tout d'un coup. C'était lui !
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