Tu Es Mon Amour Unique

Chapter 13

Aimes-tu autant me frapper?

— Je ne m'attendais vraiment pas à ce que vous veniez toutes les deux secrètement ici !

Yanie enleva ses lunettes de soleil car l'autre patient n'était pas présent dans la salle.

Mia verrouilla la porte de la salle. Elle fit deux pas en avant et dit d'une voix tremblante :

— Yanie...

Yanie se retourna et la regarda. Ses yeux étaient aussi froids que de la glace. Elle dit avec sarcasme :

— Tu oses rester ici. Tu n'as pas peur de la mort, n'est-ce pas ?

Shenie s'avança et tira Mia derrière elle. Elle la regarda froidement et dit :

— Si tu ne sais pas parler, alors ferme-la !

Avec un grognement, Yanie haussa les épaules. Elle n'avait aucune pitié pour ces gens.

— Shenie, ta mémoire est-elle vraiment si mauvaise ? As-tu déjà oublié les paroles de papa ? ricana-t-elle.

— Yanie... Mia sanglotait.

Elle ne comprenait toujours pas pourquoi Yanie les détestait autant.

Yanie ignora Mia et regarda par la fenêtre. Puis elle dit : 

— Mon père avait dit que tu devais retourner à Oak City et ne plus te montrer ici, sinon...

Se retournant, elle railla :

— Tu mourras d'une manière misérable !

— Yanie, s'il te plaît, ne lui dis pas. Nous partons. On part tout de suite, suppliait Mia en se dirigeant rapidement vers l'armoire et en l'ouvrant. Elle sortit ses bagages et s'écria :

— Yanie, ne dis rien à ton père. On part tout de suite !

Elle connaissait le caractère de son ex-mari. Une fois qu'il perdait son sang-froid, Jacob était cruel.

Shenie ne dit pas un mot et marcha droit vers sa mère.

Yanie leva les sourcils et sourit.

— Pourquoi est-ce qu'on part ? demandait Shenie à Mia en attrapant sa main et en jetant un regard froid à Yanie.

Yanie fronça les sourcils et ricana :

— Hé, tu essaies de défier papa maintenant ?

— Yanie, s'il te plaît, ne te mets pas en colère. Nous allons partir tout de suite, suppliait encore Mia.

— Vas-y ! Shenie la regarda fixement. Elle sourit et dit : 

— S'il veut que je meurs d'une mort tragique, alors vas-y. J'aimerais voir comment je finirais !

Leur maison avait été vendue, et sa mère était en phase terminale.

Que pouvait-elle perdre d'autre ?

Puisqu'elle ne pouvait pas l'éviter de toute façon, alors elle l'affronterait de front !

Shenie n'avait jamais été une lâche !

Yanie applaudit, et d'un ton sarcastique, elle dit :

— Super, c'est assez bien !

— Yanie...

— Tais-toi ! cria Yanie en regardant Mia avec dédain, puis elle dit :

— N'appelle pas mon nom avec ta bouche mesquine, s'il te plaît. N'avions-nous pas déjà été claires sur la relation entre nous deux ?

Les yeux de Mia étaient remplis de tristesse, et elle ne savait plus quoi dire.

— Maman, ne sois pas triste. Shenie passa son bras sur l'épaule de sa mère et la réconforta gentiment : 

— Ne sais-tu pas que un sauvage ne peux pas être ta fille ? dit-elle à sa mère mais cette parole impliqua l'ingratitude de sa sœur.

Yanie resta stupéfaite un instant, et son visage se raidit. Sans pitié, elle se précipita vers Shenie et était sur le point de la gifler.

Cependant, avant qu'elle puisse poser sa paume sur le visage de Shenie, cette dernière avait déjà attrapé son poignet. Elle lui donna un sourire moqueur en disant :

— Qu'est-ce qui ne va pas ? Aimes-tu autant me frapper ?

Ces dernières années, elle avait emprunté de l'argent à son père à trois reprises.

La première fois, elle avait attendu Jacob dans les escaliers. Cette dernière était descendue dans l'escalier, avait fait semblant de tomber et avait tenté de lui faire porter le chapeau de son accident.

Cette nuit-là, pour 20 000 dollars, elle avait été giflée deux fois par Yanie.

La deuxième fois, elle avait encore subit la même chose. Mais cette fois, c'était le tour de son jeune frère.

La punition était la même, deux gifles. Et c'était Yanie qui l'avait frappée.

Cette nuit-là, sa bouche saignait à cause des coups et tout son visage était gonflé.

— Le plus ennuyeux, c'est que tu as le même visage que moi.

Celle qui a commis la violence a dit les mots les plus dégoutants.

Voulait-elle encore le faire cette fois-ci ?

Yanie retira sa main et ricana : 

— Tu t'agit plus ferme maintenant que tu as de l'argent ? Puis, elle ricana et dit :

— Pourquoi ne dis-tu pas à ta mère comment tu as eu l'argent ? C'était en vendant ton...

— Yanie ! Les yeux de Shenie s'était rétrécis. Elle se rapprocha d'elle et la menaça :

— Es-tu sûre de vouloir faire ça ici ? Veux-tu faire la une des journaux ?

Yanie était choquée et la regardait avec étonnement.

— Tu me menaces maintenant ? cria-t-elle.

Je te préviens juste que tu devrais avoir pitié des autres. Surtout quand c'est ta propre mère ! Son ton était devenu extrêmement froid.

Yanie la fixa avec un regard féroce sur son visage.

— Attendons de voir. Voyons comment papa s'y prendra avec toi !