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V Rose était toute la joie de la maison, le rayon printanier qui l’égayait ; son absence y laissa un vide que rien ne pouvait combler. Jeanne avait oublié ses chansons ; elle ne riait plus. Silencieuse et pensive en travaillant, elle se demandait sans cesse : Que fait-elle en ce moment ? Pense-t-elle à nous ? Est-elle heureuse ? Puis son regard s’arrêtait à la place où Rose avait l’habitude de s’asseoir, et elle ne détournait les yeux que lorsque les larmes, qui coulaient à son insu, l’empêchaient de distinguer les objets. Il lui arriva plusieurs fois, croyant entendre la voix de Rose qui l’appelait, de lui répondre comme si la jeune fille eût été près d’elle. En reconnaissant son erreur, elle soupirait. Bien souvent, debout près du lit de Rose, elle restait longtemps immobile, regardant