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CHAPITRE V Musique et poésieL’éducation d’un Athénien comprenait, de mon temps, trois branches principales, se subdivisant en plusieurs autres. L’enfant était d’abord confié au grammatiste ; de là, il passait au cithariste ; et le pédotribe entreprenait bientôt après l’assouplissement de ses membres, qui devait l’occuper plus spécialement de dix-huit à vingt ans, époque où les efforts combinés du maître et de l’élève étaient uniquement tendus vers ce but suprême : donner au corps de l’éphèbe toute la force, toute l’agilité, toute l’adresse, toute la grâce enfin, et toute la beauté dont il est susceptible. Au moment où je débutais chez Lysis, j’entrai dans la classe de musique. La période de grammaire était donc franchie. Mais à Athènes comme ailleurs, les enfants passent rarement d’une c