Juste les apparences

4514 Words
Lindsay Kimberley PETROVIĆ - Pour cela, je ne peux que remercier ma magnifique femme, mon trésor, ma prunelle, ma lune se vante Aleksandar après avoir posé ses lèvres sur ma joue droite. Elle sait très bien comment me motiver, cette femme. N'est ce pas ma chérie ? - Tout le mérite te revient mon chéri, je rentre dans son jeu sourire aux lèvres. Je n'ai fait que te booster un peu. Tu étais déjà dans le bon chemin. Tu as déjà en toi toute la passion nécessaire pour réussir dans la vie mon cœur. Que dis je ? Pour continuer à réussir. Et ceci en tout ce que tu voudras. Avant de me rencontrer, tu étais déjà quelqu'un. Tu es très intelligent mon cœur. De cela, tu ne devrais jamais en douter. Jamais amour. Même si je ne te le dis pas aussi souvent que tu l’aurais voulu. Mon mari, arrange une mèche de cheveux qui débordait de mon chignon fait pour l'occasion et me sourit de toutes ses dents. Je lui ai donc rendu son sourire comme le couple modèle que nous sommes. Aleksandar enlaça nos doigtd. - Ne sois pas modeste chérie. Tu m'as aidé à l'être encore plus mon ange. Tu es mon moteur dans cette vie. Se tournant vers ses partenaires, il ajoute : - Voyez vous, on m'avait approché une fois pour un projet du même genre par le passé. Et j'avais dit non. Mais grâce à Lindsay, j'ai ouvert les yeux sur plein de choses. J'ai compris qu'il était important de chercher à diversifier mes revenus. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Et puis, voilà. Vous connaissez déjà tout. J'ai eu un pompe funèbre et ma femme une agence en événementiel qu'elle dirige d'une main de maître. Ça pourra sûrement aidé un jour. On vous dit d'avoir une femme dans vos vies, vous n'écoutez pas. La mienne c'est mon pilier les amis. - Vous formez un si joli couple mes amis, nous féliciter monsieur JACOBSEN. Vous êtes de ceux qui donnent à tous le monde l'envie de se jetter à l'eau mon frère. Franchement je t’envie. Tu as là une perle rare. A ta place je la garderai jalousement. Loin, très loin, à l'abri des regards indiscrets. Je souris timidement. Mon mari posa sensuellement ses lèvres sur mon cou. Je frémis à son contact. J'ai droit à cela en ces occasions à chaque fois. Pourtant, je ne m’y habitue toujours pas. - Mon chéri, il n'y a pas que nous deux ici, dis je gênée. Contrôle toi un peu s'il te plaît. Il y aura un moment où on sera chez nous. Donc use un peu de patience s'il vous plaît. - Comment me contrôler quand j'ai ma magnifique femme à côté ? Je ne sais pas comment le faire malheureusement. - De l'amour écrit avec le grand A, reprit JACOBSEN. Qui l’eut crû ? Ti si smekšao Ghost. Postajete veoma nepromišljeni (Tu t'es ramolli Ghost. Tu deviens imprudent). - C'est tout à fait vrai Fantasma (Ghost en espagnol), tu as touché le gros lot avec elle, conforte monsieur PEREZ. Tu as là une... femme merveilleuse. Attention à ce que l'on ne te l'enlève pas. Les femmes comme ça, ça donne des idées aux hommes. Ça parle dans leur tête. Aleksandar rit nerveusement. - Oui, je sais. Tu n’es pas le premier à le dire. Et elle est tout ce qui est des plus intouchables. Ma femme, c'est... comment dire cela plus clairement... Vous me connaissez, les répétitions inutiles, ce n’est pas pour moi. Il faut que vous arriviez à comprendre ce que je dis du premier coup. Il me fixe et m'envoie un bisou de loins. Je lui reponds en souriant. Aleksandar reprit. - MA femme, c'est tout ce que j’ai, tout ce que je suis. Elle est mon meilleur cadeau de la vie. Le genre que l'on reçoit à Noël et pour laquelle on est prêt à faire tellement de bêtises. Je ne sais pas si la métaphore est juste. Il finit sa phrase en riant. Mais ça ne faisait rire que lui. Je n'ai pas trop compris ce qu'il a voulu dire par là. Entre mafieux une même phrase peut avoir plusieurs connotation. Je n’ai pas chercher à savoir non plus. Après tout, ceci ne m'interesse pas tant que ça. Actuellement, Aleksandar et moi on est à un dîner d'affaires avec certains grands tête du pays. Des hommes politiques, des chefs d'entreprise... la crème de la crème du pays comme on dit. Lui et moi, on partage notre table avec ces deux là qui me paraissent très louches de part leurs accoutrement et un autre plus ou moins. Celui là parlait très peu. Si je m'en réfère aux autres activités de mon mari, je dirais que ces deux là, un Serbe et un latino vu leur accent, sont sûrement ses acolytes dans ces genres de dossier malsains qu'il traite. Et quoi de mieux que d'avoir une entreprise funéraire pour masquer leurs crimes ? Il était là à parler, parler à me détruire les tympans. Ce qui m’agaçait au plus haut point. Combien de fois je me suis demandée quand ils allaient s’arrêter. Quand enfin c'était le cas, je l’ai reçu comme une délivrance. Aleksandar est allé échanger avec d'autres personnes qui étaient présents à la cérémonie. Il me traine partout où il va. Et moi, en parfaite épouse que je suis, j'agis comme si j'étais la plus heureuse de me retrouver là-bas avec lui. N'est ce pas ce qu'on est censé faire à ces genres d'événements quand on est l’épouse d'une personnalité connue comme l’est mon mari ? On est la pour faire valoir. Sois belle et tais toi. A moins que c'est pour encourager ton homme. C'est ce que l’on nous a appris. Je peux parier que je ne suis pas la seule qui ressent ça ce soir. Même si les rires et les sourires des femmes presentes ici en disent tout le contraire, elles n’ont qu'une seule envie ”foutre le camp d’ici”. Il m'a laissée seule un tout p'tit instant car il devrait retourner à l'intérieur discuter de quelques chose de la haute importance avec ses acolytes. Un type en a profité pour m'aborder. - Madame PETROVIĆ ! - Vous me connaissez ? Fis je surprise. - Qui dans cette ville ne vous connaîtrait pas ? Vous êtes une personnalité ici. Ce n'est pas toute les femmes qui arrivent à passer la corde au cou du sempiternel Aleksandar Vuk Ivan PETROVIĆ. C'est d'une telle exploit ce que vous aviez reussi à faire. Et vous êtes toujours en vie, ajoute t'il en rigolant. - Qu'est ce que ça veut dire ? Demandais je sur la défensive. Que me voulez vous ? - Tout doux. Vous n'avez pas besoin d'adopter une telle posture madame PETROVIĆ. On peut discuter sans animosité. - Tout dépend de vos intentions en m'approchant monsieur... - Elles sont les meilleures madame PETROVIĆ. Je peux vous l'assurer. - Permet moi d'en douter. Voyant revenir mon mari, il m'a donné sa carte en me disant de l'appeler et s'est eclipsé. - Liam... LE-MAR-CHAL, je lit en retournant la carte. Hummmm ! LE-MAR-CHAL ! Où ai je déjà entendu ce nom ? Aleksandar qui ne fut pas bien loin récupéra la carte de mes mains. - C'était qui ce type ? - Je connais pas. Lui par contre, il semblait savoir qui j'étais. Aleksandar déchira la carte avec colère. - Tu es ma femme Lindsay. On est en public. Alors, comporte toi bien, il serra les dents. N'attire pas trop l'attention sur toi pour les mauvaise raison. Tu es une femme mariée bon sang. - Bien sur, je roule des yeux. On est rentré chez nous quelques minutes avant la fin de la soirée. Sa colère n’était pas encore dissipée. Il est descendu avant moi et m'a ouvert la portière de la voiture quand on était dans notre parking et je suis descendue. Zayn nous a précédé dans une autre voiture. Alors que Luan nous suivait lui aussi dans une autre. Je rentre rapidement à l'intérieur, on aurait dit que j'avais les feux aux fesses. J’avais les feux aux fesses. Car, Aleksandar, c'est un bombe à retardement. Avec lui, on ne sait jamais. - Et où tu vas comme ça ? Rugit Aleksandar derrière moi. - Dans ma chambre, j'avance en courant. Où d'autre veux tu que j'aille si ce n'est que dans cette cage dorée qui me sert de chambre Ivan ? - Cette cage dorée comme tu l'appelles si bien, c'est plus que tu ne mérites. Ne l'oublie pas, tu l'as toi même choisie Lindsay. Tu avais le choix. - Tu parles. Après que tu aies attendu que le mariage se termine pour m’avouer que tu étais au courant de tout. - Aurais je dû le faire avant ? Cela aurait changé quoi ? - ... - Cela aurait changé quoi Lindsay ? Tu savais avant ce mariage que tu ne m’aimais pas. Tu n’étais là que pour ton frère. Je te le demande. Cela aurait changé quoi ? - Je ne serais pas à l’heure là à souffrir dans ta maison. - Dans cette maison tout est à ta disposition. C’est plus que ce que tu m’offres. Que veux tu de plus ? Tu es bien ingrate. - Ingrate ! Dis je à bout. Arrêtons juste les faux semblant Ivan. Ceci n'est pas un mariage, c'est un rapport de force entre toi et mon frère. Tu aimes m’avoir sous tes yeux, dans TA maison car tu sais que cela fait du mal à mon frère. - Quoi ? Pourquoi donc devrait on arrêter tout ça ? N'est ce pas cela ton métier ? Offrir une image de toi qui n'est pas réelle ? Ou peut être que cet aspect là ce n'était que pour moi. Quoi ? Tu en as marre ? Cela ne fait que commencer pourtant, il me pointa du doigt. Je te répète. Tu n'es pas là pour les péchés de ton frère. Tu es là pour t'absoudre des tiens. Celle qui s'est f****e de moi, c'est toi. - Je souffre assez avec toi. Il te faut quoi de plus ? Hein ! Dis moi, qu'on en finisse. En juste 1 an de mariage, tu m'as fait voir de toutes les couleurs. Cela ne t'as pas suffit ? En fait, je n'ai pas été chez les barges c'est uniquement parce que je suis mal diagnostiquée. Je monte les escaliers. - Mais quand vas tu t'arrêter enfin Ghost ? Quand tu auras ma mort sur la conscience. Tu as eu ce que tu voulais. Maintenant, libère moi. Je veux rentrer chez moi, terminé je en pleurs. Aleksandar me suit dans les escaliers. - Te libérer ? C'est moi qui t'ai mise ici peut être ? Va dire ça à ton frère ma très chère. C'est lui qui t'as envoyée dans l'antre du diable pour lui toucher la queue. Et que crois tu ? Que tu mérites un meilleur traitement de ma part après ce que tu... Pffff ! C'est le comble. Franchement Lindsay. Ne vient pas jouer la victime ici. Ce rôle ne te va dutout pas. J'aime mieux la version de toi sure d'elle qui voulait m'attraper dans son filet coûte que coûte afin de me livrer à son frère. Mais malheureusement pour toi très chère. Tu as minimisé les conséquences et tu t'es brûlée les ailes. Donc assume. Tu es une grande fille. - 1 an est passé depuis Ivan. 1 an. N'as tu jamais fait les choses différement de comment tu aurais voulu le faire aujourd'hui ? Crois tu que tu es Dieu pour décider des sorts d'autrui à ta guise ? Non très cher. Tu es un humain tout comme moi. Avec ses qualités et ses défauts. - Souvent fois, oui. J'ai fait beaucoup de choses, qui après avoir pris du recul j'aurais souhaité faire différemment. Mais pas quand il s'agit de ces choses là. Tu avais assez de temps et d'occasions pour m'en parler. Mais tu ne l'as pas fait. Je ne suis pas Dieu. Je suis juste un homme comme tu dis. Mais moi aussi j'ai mes règles. Si tu me piétines, ne t'étonne pas si je te griffe. Car moi, je sais reconnaître mes tords quand je fais du mal aux gens que j'aime. - A te voir aujourd'hui, je peux dire que j'avais pris la bonne décision, je continue d’avancer. Toujours aussi colérique. Tu es pathétique mon cher. Je n'aurais tout simplement pas dû accepter ce mariage qui s'est changé en fouet pour me battre. J'ai tant de regrets maintenant. J'ouvre la porte de ma chambre et m'y engouffre dans la pièce. Il a essayé de m'en empêcher. Malheureusement pour lui, il n'a pas été assez rapide. J’étais déjà trop près. - Où tu vas comme ça ? On n'en a pas encore fini Lindsay. Lindsay ! Il hurle. Ouvre la porte, il cogne contre celui ci. Ouvre cette p****n de porte Lindsay. Je te jure que si tu ne sors pas d'ici de toi même, je vais la défoncer. Et tu n’aimerais pas découvrir le reste. Je ne lui ai pas repondu. J'ai condamné ma porte et j'ai rejoint mon lit. Il a frappé deux fois de ses poings dans la porte. Je ne bougeais toujours pas. Qu'il le demonte même s'il veut. C'est sa maison. Moi, je ne vais pas bouger d'un poil. Il a fini par s'en aller. En colère, je suppose. Qu'est ce que cela peut me faire ? Je ne gère pas son état émotionnel moi. Ici c'est chacun pour soi. L'image du couple parfait, c'est pour les autres. Durant notre année de mariage, Aleksandar n'a jamais usé de violence avec moi. Pas physiquement en tout cas. Mais, on ne peut pas dire que j'ai eu du répit dans ce foutu mariage. Mon compte de fée s'est terminée le jour même où cela aurait dû débuté quand il m'a annoncée savoir qui j’etais. En vrai, il n'a jamais voulu m'épouser. Il a juste vu par là un moyen de se venger de moi et de mon frère. J'ai espéré, j'ai attendu qu'il revienne à de meilleurs sentiments. Cela n'est jamais arrivé. Je lui ai proposé de divorcer pour le bien de tous. Il a refusé. Je ne sais vraiment pas ce qu'il attend de moi. Des minutes après son esclandre, ne voulant pas m’endormir comme j’étais, je quitte mon lit pour la douche. Je me nettoie, me change et revient me coucher. - Demain est un autre jour. Je me répète cela bien souvent. Cela aurait dû l'être hier. Cela aurait dû l'être avant hier. De même pour le jour d'avant. Et ainsi de suite. Et ainsi de suite. Cela aurait du l'être tous les jours qui ont suivis ce foutu mariage. Mais, cela n'a pas été le cas. Alors, je reste là. Je subis. Mais personne à part lui, Milan et moi, ne sait ce que je vis dans ce mariage. Je n’ai jamais eu le courage d’en parler à ma famille. Encore moins à ma belle sœur. Au yeux de tous il est charmant. C'est l'homme idéal. Sauf que, ce que l'on ignore certaines fois, il n'y a pas pires pourritures que les gens à l'allure parfaite. Aleksandar Vuk Ivan PETROVIĆ Je m'apprêtais à donner un troisième coup à la porte de Lindsay quand mon téléphone a commencé à sonner. Je le fais sortir pour voir. C'est Milan. Mon poing est resté en suspension un bon moment avant que je ne reparte pour ma chambre. Cette fille... Elle m’énerve avec son comportement de petite princesse pourrie gâtée. Milan me rappelle de nouveau car je n'ai pas eu le temps de répondre la première fois. Cette fois ci je décroche dès la première sonnerie en mettant le haut parleur. J'en profite pour m’enlever les vêtements que je portais pour la soirée. - Que se passe t'il Milan ? Pourquoi m'appelles tu aussi tard la nuit ? Il est minuit déjà, au cas où tu ne l’aurais pas remarqué. - Vient au bar. Il s'est passé quelques chose de grave. Le genre qui peut faire que les flics nous collent au basque pendant un bon moment. Dépêche toi d'être sur place. Je n’avais déjà enlevé que ma veste. Je garde avec le reste sur moi et récupère mes clés de voiture. - J'arrive. Essaie de limiter les dégâts de ton côté au mieux. - Que crois tu que je fais depuis ? - Ouai’p ! J’arrive. Je prends Luan avec moi et on y va. Il était déjà 00 heures comme je l’ai dit à Milan. A cette heure là de la soirée, toutes les lumières des maisons sont éteintes car tout le monde dormait dans mon quartier. Seules quelques lampes consommant l'energie solaire, positionnées les unes à distance des autres éclairaient la rue en partie. Le poste de police est à l’entrée du quartier. J’ai conduit à toutes vitesse jusqu'au bar. Quand je suis arrivé il y avait une ambulance garée à l'entrée. Je suis allée voir. Une jeune femme était allongée sur le brancard, les yeux fermés, des solutés aux bras. Elle doit avoir 30 ans à une ou deux années près si je me referais à son visage. Elle était toute pâle. C'est sûrement une overdose. - Trouve moi le dealer Luan, ordonnais-je dépuis l'entrée. Fais ça vite s'il te plaît. Et appelle moi dès que tu as quelques chose. - Oui monsieur ! Autres choses ? - Utilise tous les moyens. Moi je veux des résultats. Cependant, je ne veux pas le bruit. Sois le plus discret que possible. - Ce sera comme monsieur le désir. J'ai reculé de quelques pas. Comme si ce n'était que comme ça que je pourrais comprendre l'étendue des dégâts. Comment se fait il que de la came circule dans mon bar et que je ne sois pas au courant de cela ? Que foutent mes agents de sécurité ? D'un pas décidé, je m'en vais chercher Milan. Il discutait avec des policiers. Deux pour être plus précis. - Déjà à l'affût, ces sangsues. Ils n'en ratent jamais une occasion. Ils ont trouvé leur pigeon pour ce soir doivent ils se dire. Je me rapproche pour écouter ce qu'ils se disent. Milan essayait de répondre à leurs questions. - Elle a dû venir avec. Que sais je moi ? Ici, il n'y a pas de commerce du genre. Nos employés ne touchent pas à ça. Attendez qu'elle se réveille et faites votre boulot. - Alors, tout le monde rentre avec ce qu'il veut ici ? Commente le premier policier. C'est comme un moulin en fait. C'est ce que vous êtes entrain de me dire monsieur IVANOVIĆ ? - Non, pas dutout, le contré-je en arrivant. C'est juste qu'ici, on ne fait pas du baby sitting monsieur l'agent. On ne peut pas tout fouiller. C'est un endroit pour adultes responsables monsieur l'agent. RES-PON-SA-BLES ! Il y en a un de vous deux qui ne sait pas ce que peut signifier ce mot ? Je peux bien vous l’expliquer si vous voulez. Les deux se regardent. - Responsable, du latin responsus, adjectif. ”Qui doit répondre de ses propres actions ou de celles des autres, qui doit être garant de quelque chose”. - Soyez pas ridicule, intervient un deuxième. - Il le fallait pourtant. Vous venez clamer que c'est un moulin car certaines substances passent. Que l'on m’explique alors. Combien de temps pensez vous que cela prendra à chaque agent de sécurité, s'il devait faire tout comme vous venez de me mentionner là ? Je dis ça, mais au fond je suis furieux contre mes hommes. Comment ont ils pu laisser cette merde se produire ? - Combien de temps pensez vous que votre business va tenir si on se decide à le fermer maintenant ? Il réouvrira dans quoi ? 1 mois ? Deux ? Les bars ça poussent par ici. En une semaine, 2 à 3 d'entre eux t'auront déjà fait de l'ombre. Que pourrait il se passer pendant 2 mois dans cette conjoncture ? Il n'a pas tord. La concurrence est bien rude. Il y a eu deux nouveaux bars dans le quartier en plus de ce qu'il y avait déjà. Cela n’étonnerait personne si en début de la saison prochaine il en existe d’autres. - En attendant que tu fasses ce que tu viens de dire là, tu dégages de mon bar, je rigole nerveux. Reviens quand tu auras un mandat policier de pacotille. - Veuillez nous laissez faire notre travail monsieur, reprit le premier. - Votre travail ! Vous appellez ça un boulot vous ? Laissez moi rire. Vous gagnez combien avec ce que vous faites ? Je les pointai tous les deux à tour de rôle. Une misère ? Attendez d’avoir un vrai salaire pour parler boulot. - C'est décent au moins, dit l’autre. Nous, on ne touche pas du sale nous. - Parfait, parfait alors. Maintenant emballez votre décence à tous les deux et dégager d'ici b****s de connards invertébrés. Vous faites vraiment pitié. Ils s'en vont sans faire d'histoire. Ils avaient intérêt de toutes façons. Même quand ils font le forcing, ils savent bien qui je suis. - Tu sais dans quel hôpital a été emmenée la fille Milan ? - C'est au NHS. A celui du centre je crois. - Tu m'y accompagnes ? Il faudrait lui parler avant que la police ne le fasse. Cette petite idiote peut nous créer plus d'ennuis qu'elle n'en a déjà fait avec sa stupidité. - Allons y donc. Kyra va me tuer. - Elle comprendra. A l'hôpital on a dû attendre jusqu'au petit matin pour avoir des nouvelles. On s'est présenté comme des membres de la famille pour qu'on nous laisse entrer. Je ne voulais pas faire de forcing et éveiller leur suspicion par la même occasion. La fille se reveillait à peine qand on entra dans sa chambre. Je restais débout, le regard froid. - Tu t'appelles Olivia, c'est ça ? - Oui ! Elle tremble. - Ecoute moi bien chère Olivia, je fronçais les sourcils. Avec ta bêtise, tu m'as foutu dans une sacrée merde. Et c'est un problème très grave ma petite dame. Maintenant, j'ai les flics qui me collent au cul. Par ta faute, ils risquent de faire fermer mon bar. J’exige réparation. - Je suis désolée monsieur PETROVIĆ. Ce n'était pas dans mes intentions de vous chercher des noises. Milan me tapota le dos. - Ne nous affolons pas. Tu peux encore arranger ça. Il suffit juste de faire ce que l'on te dira. - Tu as compris ? Ou dois je te l'expliquer mille fois ? - J'ai compris, Olivia répond apeurée. - Parfait, dit Milan. Des policiers viendront t'interroger à propos de ce qui s'est passé au bar hier soir... - Je leur dirais la vérité. Ou je peux leur expliquer que je suis arrivée avec la came dans mon sac. Ce n’est pas bien loin de la verité en plus. Cela n'a rien avoir avec votre bar de toute façon. Je l'ai acheté à un gars à l'entrée, en vrai. Il m'avait assuré que c'était de la bonne qualité. Cette fille est vraiment stupide. Raconter la vérité et après ? Que crois t'elle que cela va arranger ? - Non. Tu ne vas pas expliquer les choses ainsi. Tu leur diras que quelqu'un que tu ne connais pas te l'as vendu à l'intérieur du bar. Luan m'appelle au même moment. Je laisse Milan discuter avec la fille et me met retrait histoire de prendre les nouvelles par Luan. - Oui Luan ! - Ce n'est pas notre came. Mais c'est un de nos gars qui a fait le coup. Le p'tit nouveau avec qui Zayn est arrivé. C'est son cousin je crois. - Envoie moi une photo de lui. Je ne m’en souviens pas de son visage. Dès que je raccroche avec lui, j'appelle Zayn. - Ton cousin à foutu le bordel dans mon bar Zayn. On ne touche pas à la famille. Mais il va devoir réparer cela. - Je m'en occupe boss. C'était un accident. - Il vend de la came à l’entrée de mon bar et tu me parles d’accident ? - ... - En tout cas, tu gères sa merde. Je retourne dans la chambre d'hôpital où était Olivia. - Il est où ton téléphone ? Je demande. Elle me le montre. - Je vais t'envoyer une photo. Chose que je fis. Maintenant je lui mets la vrai photo sous le nez. - Regarde bien la personne. Et dis moi si c'est lui qui t'a vendu cette merde que tu as consommé. - Oui, c'est lui, elle confirme après avoir visualisé la photo. - Bien. Garde la photo sur ton téléphone. Regarde le bien afin de mémoriser les traits de son visage. Quand la police t'interrogera, tu leur décriras ce type comme ton dealer. - Mais... - Fait très attention à ce que tu vas dire Olivia. De cela dépend si toi tu iras en prison ou non. Si tu gardes ta tête ou non aussi. Monsieur X Je viens de rentrer chez moi à peine. Ces genres de cérémonie m’insupportent grandement. J’y vais juste dans le cadre de mon travail. Quoique je suis né dans ce milieu, il ne me fait pas b****r. D’ailleurs, quand on me voit, il est assez difficile me mettre dans cette case là. A peine ai je commencé à me déshabiller que j’ai reçu un appel de mon chef. Je grogne. - Pfffff ! Minuit et il m’appelle. C'est abusé tout de même. Il ne savent pas ce que veulent dire heures de repos ? Pfffff ! Je décroche quand bien même. Que pouvais je faire d’autre ? C'est tout de même mon boss. - Monsieur ! - On nous appelle pour un incident qui vient de se produire dans un bar du centre ville, m'annonce monsieur FRITZ. Vous êtes encore debout ? - Je m’appretais à dormir monsieur. - Cela veut dire que vous pourrez le faire. J’attend le rapport sur mon bureau demain à la première heure. - D'accord monsieur, dit je malgré moi. A peine qu'il raccroche que je décide de passer la mission à quelqu'un d’autre. J’appelle donc Léna pour le lui confier. Elle ne me refuse rien. - Bonsoir Léna ! Je ne te dérange pas ? - Ce ne sera jamais le cas si c'est toi. - J'ai une mission pour toi alors. - C'est quoi ? Elle demande excitée. - Le chef vient de me confier une mission. Je te le passe car je suis épuisé en ce moment. - Ah ! - S'il te plaît. - Tu m’en dois une LEMARCHAL. - Merci ! Tu es la meilleure. - Je prend. Je n’entend pas souvent ce genre de chose. Sa dernière réplique m’a amusé. Puis, j'ai raccroché. Après ça, je m’en vais me mettre au lit. Toute cette tension, ce n'est pas bien pour moi. Je suis beaucoup trop impliqué.
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